-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Pour faire réussir ce débrayage, appel a été lancé pour l’ensemble des enseignants militants à répondre présent et massivement au sit-in qui aura lieu devant le siège dudit ministère à Rabat.
A chaque rencontre, Mohamed El Ouafa s’est contenté de simples promesses que les syndicalistes estiment irréalisables, tenu qu’il était par les exigences du programme gouvernemental et les rigueurs de la loi de Finances 2013.
Pour ce qui est des ponctions sur les salaires des enseignants grévistes, El Ouafa n’a cessé de souligner qu’il se tient à la décision gouvernementale et qu’il ne peut faire marche arrière. Une décision contestée par les militants et de la FDT et de la CDT en l’absence d’un projet de loi sur la grève réglementant ce droit constitutionnel.
L’école fermera ses portes donc aujourd’hui pour attirer l'attention de l'opinion publique et du gouvernement sur la gravité de la situation du système éducatif et de la manière dont le ministre de l’Education nationale gère les affaires de son département.
Pour Sadek Rghoui, membre du bureau central de la FDT, ce débrayage est l’occasion pour exprimer notre mécontentement et inquiétude quant à l’offensive sans précédent du ministère menée contre les libertés syndicales, ses tentatives de faire monter l’opinion publique contre les enseignants et de rendre responsable le corps enseignant de l’échec de la politique de son département. On ne peut parler de réforme de l’enseignement, une priorité pour la FDT et la CDT, au moment où l’école publique connaît de graves problèmes que ni la Charte nationale d’éducation et de formation ni le fameux Plan d’urgence n’ont pu résoudre, a-t-il poursuivi. Le manque criant de ressources humaines, la déperdition scolaire, la surcharge des classes, la violence dans les établissements scolaires, sont autant de défaillances dont pâtit l’école publique.
Le discours Royal du 20 août 2012 est on ne peut plus clair et explicite pour que l’école publique retrouve son aura d’antan : «Le but recherché consiste à opérer un changement au niveau du dispositif de formation et des objectifs qui lui sont assignés, en conférant un nouveau sens au travail de l’enseignant, lui permettant ainsi de s’acquitter de la noble mission qui est la sienne. Il s'agit aussi de faire passer l'école d'un espace organisé autour d'une logique axée essentiellement sur le stockage en mémoire et l'accumulation des connaissances, à un lieu où prévaut une logique vouée à la formation de l'esprit critique et la stimulation de l'intelligence, pour une insertion assurée au sein de la société de l'information et de la communication».