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Revoir la date de début de l’année fiscale, renforcer le contrôle des finances publiques par le Parlement…
Il est clair que Louafa qui est le ministre qui a fait le plus parler de lui, notamment lorsqu’il s’est montré intransigeant sur la stricte application de l’arrêté ministériel qui privait les enseignants du public d’effectuer quelques heures supplémentaires au privé, fait dans la conciliation et la «sagesse». Contrairement à ce qu’il avait crié haut et fort, Louafa renonce à son intransigeance devant la pression des professionnels du secteur mais surtout devant l’insistance de son patron au gouvernement. En effet, la décision du ministre devrait faire plaisir à Benkirane qui, comme chacun sait, est un professionnel du secteur de l’enseignement privé puisqu’il préside aux destinées de deux écoles privées. «Il n’est pas question de revenir sur l’arrêté qui interdit provisoirement aux enseignants du public d’exercer dans le privé», dixit Louafa, il y a quelques mois. Sans commentaire. La rétraction qui s’est fait attendre est là maintenant. Finalement, beaucoup de bruit pour rien.
Lors de la réunion avec les professionnels du secteur de l’enseignement privé, le ministre a mis l’accent également sur le respect des lois en vigueur, particulièrement en ce qui concerne la sécurité sociale, l'assurance et les frais d'inscription. Il faut dire que les frais de scolarité et d’inscription échappent à tout contrôle. Et les parents ne sont nullement protégés à travers une tarification dans ce secteur. On peut en dire autant sur le volet pédagogique qui reste un vrai casse-tête avec des programmes différents d’une école à une autre et d’une ville à une autre sous l’œil indifférent des responsables. A cette occasion, Louafa a tenu à préciser que l'enseignement privé sera assujetti au programme du ministère à partir de la prochaine rentrée scolaire, particulièrement pour ce qui est de la date de la rentrée scolaire et du calendrier des vacances. La rentrée n’est pas loin. Wait and see !