-
Lignes de Nazca: Plus de 300 nouveaux géoglyphes découverts grâce à l'IA
-
Eviter les traînées de condensation pour réduire l'impact de l'aviation sur le climat
-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
Pour en arriver là, les scientifiques ont mené une étude sur 11.178 enfants britanniques âgés de 7 ans. Ces derniers ont été soumis à des tests de lecture, de mathématiques et d’aptitude de repérage dans l’espace. En parallèle, leurs parents ont été interrogés afin d’estimer la régularité des horaires de coucher de ces mêmes enfants à trois, cinq et sept ans.
Ceci a permis de constater que c’est à trois ans que la plupart des enfants ne vont pas au lit à heure fixe (19,5%). Puis avec les années, une régularité s’installe et chez les enfants de sept ans seuls 8,2% ne vont pas se coucher à heure fixe.
Néanmoins, les chercheurs ont aussi constaté que les enfants de sept ans qui n’étaient pas habitués à aller au lit tôt et à heure fixe quotidiennement, ont obtenu de moins bons résultats aux tests de lecture, de mathématiques ou d’aptitude de repérage dans l’espace que les autres, d'après les résultats parus dans la revue Journal of Epidemiology & Community Health.
L’étude indique également que plus le fait de se coucher à horaires variables se prolonge, plus les performances s’écartent de celles des dormeurs réguliers. Curieusement, les scientifiques ont également constaté que les filles semblent encore plus sensibles à cette irrégularité que les garçons. Des résultats qui se sont avérés indépendants du statut professionnel des parents, du temps consacré aux enfants, de leurs activités de loisirs ou de la durée passée devant la télé.
De fait, il semble que ce soit bien la régularité du sommeil qui soit déterminant, d'après les auteurs de l'étude. Ces derniers estiment que modifier l’heure du coucher pourrait interrompre ou raccourcir le temps de sommeil, ce qui perturberait le rythme jour-nuit. De plus, ce changement aurait un impact sur la plasticité cérébrale et sur la concentration des enfants ce qui, en définitive, se traduit par une diminution des capacités cognitives. Ces conclusions vont ainsi dans le sens des études selon lesquelles les meilleurs élèves à l’école sont souvent ceux qui bénéficient de longs temps de sommeil.