-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Ce postulat s’applique notamment aux élections partielles tenues jeudi dernier à Settat et Moulay Yacoub et particulièrement lors de ces dernières élections où le candidat du parti majoritaire, en l’occurrence le PJD, a essuyé un cuisant camouflet face à celui de l’opposition.
Le fait que le candidat du Mouvement populaire (MP) ait été reconduit dans la circonscription de Settat a enlevé à cette opération tout caractère d’acuité à même de permettre aux observateurs d’en tirer les conséquences et d’avancer des pronostics.
Par contre, à Moulay Yacoub, le déroulement du scrutin était d’une autre nature. Le candidat PJD, Youssef Hilal, n’a pas pu y préserver son siège de député qu’il avait obtenu à l’issue de l’élection partielle tenue en février 2013 et dont le Conseil constitutionnel avait annulé les résultats suite à une décision qu’il avait rendue en juillet dernier et motivée par le fait qu’une délégation étrangère avait pris part à un meeting électoral organisé par le parti de Benkirane. Quelques mois après cette victoire à la Pyrrhus, Hilal a dû céder son siège au candidat de l’Istiqlal, Hassan Chahbi, qui a obtenu, ce jeudi, 8779 voix (alors que son rival n’en a récolté que 7219).Comment expliquer cette volte-face des électeurs ? Quelle leçon peut-on tirer du camouflet que le parti majoritaire a essuyé? S’agit-il d’un vote-sanction ? Pour Adil Benhamza, porte-parole du Parti de l’Istiqlal, la réponse ne fait pas l’ombre d’un doute. Il s’agit bel et bien d’une défaite électorale du PJD et d’un vote-sanction. « L’importance de cette élection, nous a précisé ce dirigeant istiqlalien, vient du fait qu’elle reflète le mécontentement des populations face à la mauvaise gestion des affaires publiques par le parti majoritaire » et aux mesures impopulaires et antisociales qu’il n’a cessé de prendre portant ainsi atteinte au pouvoir d’achat de la population (hausses successives des prix des hydrocarbures, augmentation des prix des produits de première nécessité, etc.) Selon lui, le PJD qui croyait encore en sa popularité, pariait sur cette élection pour démontrer à tous ses détracteurs qu’il gardait toujours bon pied bon œil malgré ses errements, ses tergiversations et son piètre bilan. Mais ce ne fut pas le cas, nous a précisé M. Benhamza. A preuve, les réseaux bruissent d’un débat qui fait rage entre les pro et anti-PJD. Les premiers s’efforcent de minimiser leurs pertes électorales prétextant l’utilisation de « l’argent sale » et la « corruption », tandis que les anti-PJD affirment que les explications et les motifs avancés par les islamistes ne sont que des alibis et des excuses pour faire avaler des couleuvres au commun des mortels et leur faire prendre des vessies pour des lanternes. Les résultats du scrutin partiel de jeudi prouvent que ces derniers ne sont plus dupes.