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C’est dans ce sillage que l’institution dirigée par Ahmed Lahlimi Alami a prévu que «les exportations des biens et services devraient afficher un rythme de croissance consolidé de 7,6%».
Cette évolution est « attribuable à la poursuite de la performance des exportations des métiers mondiaux, du textile et du phosphate et de ses produits dérivés, à la suite notamment de la baisse des droits d’importations appliqués sur les engrais chimiques par les Etats-Unis », a-t-elle expliqué dans son Budget économique prévisionnel 2024 publié récemment.
Les importations, notamment celles des biens intermédiaires et d’équipement, devraient de leur côté connaitre une augmentation au cours de cette année suite à l’amélioration de la croissance nationale.
Le HCP estime, en outre, que la situation peu favorable de la production agricole devrait conduire au recours à l’importation pour combler le besoin en matière de produits alimentaires et animaux vivants.
Par ailleurs, «la reprise prévue des exportations des produits de phosphates devrait alimenter les importations en produits intermédiaires», a poursuivi l’organisme estimant ainsi que le volume des importations des biens et services devrait s’inscrire en hausse de 7,8% au lieu de 6,5% estimé pour 2023.
Les projections du Haut-commissariat laissent apparaitre une atténuation des pressions inflationnistes en 2024 grâce à la baisse prévue des cours des matières premières, notamment énergétiques et alimentaires, ainsi qu’a l’amélioration des conditions d’approvisionnement à l’échelle mondiale.
L’institution prévoit, dans ces conditions, que « la valeur des exportations nationales des biens et services devrait enregistrer une progression de 7,6%, tandis que celle des importations devraient afficher une hausse de 7,3% ».
Ces variations devraient ainsi porter le déficit en ressources à 10,6% du PIB au titre de l’année 2024, a-t-elle noté.
Il est à souligner que « le compte courant devrait afficher un déficit aux alentours de 0,4% du PIB au lieu d’un excédent de près de 0,1% du PIB estimé en 2023 », peut-on lire dans le Budget économique prévisionnel de l’année en cours qui tient compte de l’évolution des transferts MRE, comme l’a relevé le HCP.
Selon l’Institution, « ce besoin de financement reflète l’écart entre l’investissement qui devrait représenter 28,2% du PIB et l’épargne nationale qui devrait s’établir à 27,8% du PIB en 2024, et ce compte tenu des revenus extérieurs qui devraient avoisiner 7,2% du PIB».
Quant à l’épargne intérieure, elle devrait atteindre 20,6% du PIB au lieu de 19,7% du PIB en 2023, suite à une croissance nominale du PIB de 6% conjuguée à une évolution de la consommation nationale de 4,9%.
Alain Bouithy