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Du côté des enseignants, c’est un autre son de cloche : les reprises se suivent et se ressemblent. Pour protester contre le sureffectif (classes avec une cinquantaine d’élèves), le manque de professeurs et autre clientélisme de la part des services des ressources humaines au niveau central, cinq syndicats du secteur ont refusé de participer à l’opération du mouvement local du personnel. « C’est une aberration. Pourquoi participer à une opération minée dès le départ avec l’affectation de dix enseignants du primaire dans la délégation alors que les besoins sont largement plus importants?», se demande un syndicaliste du secteur à Khénifra.
C’est en effet la goutte qui a fait déborder le vase. La délégation de Midelt qui dépendait de celle de Khénifra avant la création de la province de Midelt a pu bénéficier, selon les mêmes sources syndicales, de 50 nouvelles affectations alors qu’elle n’a pas les mêmes besoins.
Les mêmes sources parlent de fausses informations fournies par le délégué de Midelt sur sa carte scolaire et en connivence avec certains milieux des ressources humaines au ministère. «C’est un scandale. Nous avons réclamé une commission d’enquête sur cette affaire», a déclaré à Libé par bigophone interposé, Ali Fenich, secrétaire du Syndicat national de l’enseignement à Khénifra.
A vrai dire, que cette affaire a fait beaucoup de mécontents même au sein des services de la délégation. Les syndicalistes ont pu recenser 15 cas dans lesquels un enseignant du primaire dispense des cours en arabe et en français, pour cinq niveaux différents. On a appris que l’académie de Meknès-Tafilalet a diligenté une commission d’enquête multipartite à Khénifra et Midelt pour y voir plus clair ou encore plus flou. Les cinq syndicats les plus représentatifs ont tenu une réunion avec le directeur de l’académie qui les a assurés de régler le problème. Selon des sources syndicales, l’ambiance était au dialogue et à la compréhension. Le directeur a promis de trouver des solutions adéquates et les syndicats attendent que cela se traduise dans la réalité.