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Fixée initialement au 25 septembre, «la période de validité pour l'offre obligatoire et la période d'exclusivité accordée à Etisalat par Vivendi (...) a été prolongée jusqu'au 31 octobre 2013», peut-on lire sur ledit communiqué. Et d’ajouter que l’offre faite le 22 juillet valorise l'action de Maroc Telecom à 92,6 dirhams, soit 3,9 milliards d'euros pour les parts de Vivendi.
Le groupe français a alors indiqué entrer en négociations exclusives avec Etisalat, précisant que «le produit de cession en cash pour Vivendi s'élève à 4,2 milliards d'euros, dont 310 millions d'euros au titre du dividende 2012». Il a souligné qu’il souhaite «finaliser cette opération» avec Etisalat avant la fin 2013, «sous réserve de l'obtention des autorisations réglementaires requises au Maroc et dans les pays où Maroc Telecom est présent».
La cession de ses parts est primordiale pour le groupe français, qui veut se recentrer sur le jeu vidéo, la télévision payante et la musique, tout en cherchant à réduire sa dette.
L'Etat marocain détient 30% de Maroc Telecom, coté à la Bourse de Casablanca, et veut s'assurer que le nouveau propriétaire de l’opérateur historique réalisera des investissements dans les infrastructures mobiles et haut débit.
Etisalat était devenu le seul acheteur potentiel des 53% de Maroc Telecom que Vivendi veut vendre dans le cadre de son recentrage sur les médias après le retrait de l'offre du qatari Ooredoo (ex-QTel) à la mi-juin. Le géant français des médias et du divertissement et Etisalat, l'une des plus grosses compagnies du secteur au Moyen-Orient, sont entrés en négociations fin avril.
Fin mai, Etisalat avait annoncé avoir obtenu l'accord de ses actionnaires au montage financier en vue d'une reprise des 53% de parts de Vivendi dans Maroc Telecom. Etisalat est présente aussi en Arabie Saoudite et en Egypte et a des participations en Afrique et en Asie. Le groupe sert 141 millions de clients dans 15 pays. A rappeler que le 11 septembre dernier, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâdeddine El Othmani, avait annoncé en marge d’une conférence à Dubaï, un accord sur les principaux termes et ajoutait qu'«un accord pourrait être finalisé dans un délai d'un à deux mois».
Vivendi espère de son côté boucler la vente de Maroc Telecom d'ici la fin de l'année. Son désengagement de l'opérateur marocain est la première illustration de sa volonté de se recentrer sur les médias. Donc, la cession de 53% du capital de Maroc Telecom à l'émirati Etisalat qui aurait été effective dans deux mois, ne le serait que dans trois mois.