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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Ainsi, dans ce cadre, Abderrahim Chahid, président du Groupe socialiste à la Chambre des représentants a présenté au nom de son équipe une demande de constitution d’une commission subsidiaire, ayant observé que les départements ministériels en charge de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur semblent s’activer dans la direction d’une nouvelle réforme qui rompe avec tout le processus précédent, particulièrement le rapport de la vision stratégique ayant conclu à la production d’une loi-cadre en la matière, une loi contraignante qui oblige aussi bien l’Etat que la société.
En effet, l’on constate que le processus des consultations lancé par les deux ministères s’avère ne s’appuyer sur aucun programme explicite tendant à la concrétisation des différentes dispositions juridiques et législatives dont le nombre dépasse la vingtaine, relève Chahid.
A la Chambre des représentantsAinsi, la demande du groupe socialiste de la constitution d’une commission subsidiaire intervient précisément dans l’objectif d’assurer un suivi rigoureux des conditions d’application de ladite loi-cadre (51-17) relative au système de l’éducation-formation et de la recherche scientifique en vertu de la Constitution et du Règlement intérieur du Parlement, surtout que le gouvernement s’est engagé à procéder à son application et s’est fixé des délais juridiques pour l’exécution de ses dispositions.
Demande de création d’une commission subsidiaire pour le suivi de l’application de la loi-cadre 51-17
D’autre part, le groupe socialiste à la Chambre des conseillers, déterminé à pleinement assumer sa mission de contrôle de l’action du gouvernement, continue de se déployer dans les arcanes de l’institution parlementaire.
En effet, l’intervention du Conseiller ittihadi, Youssef Aidi, s’est focalisée autour du secteur des colonies de vacances. A ce sujet, il a interpellé le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication : «Compte tenu du fait que les colonies de vacances sont un droit et non un privilège et suite à une série de reculs en la matière, nous vous questionnons au sujet des perspectives et des défis d’avenir quant à ce secteur».
Youssef Aidi a indiqué, par ailleurs, qu’après deux années d’arrêt obligatoire de l’organisation de colonies de vacances au profit des enfants, occasionné par la pandémie de corona, l’on annonce qu’au titre de l’an 2022, des colonies de vacances seront montées au profit de 250 mille enfants. « C’est ce qui nous pousse à vous interpeller au sujet des dispositions prises par votre département pour la réussite de cette entreprise ambitieuse », a-t-il précisé, avant de développer que pour assurer la réussite des colonies de vacances, il est nécessaire d’interagir avec les revendications des associations éducatives que l’on pourrait synthétiser dans les volets de l’augmentation de l’aide réservée aux associations, la fixation d’une enveloppe financière dédiée à la motivation des cadres et d’une autre pour le soutien des programmes et de la formation et l’émission d’un guide spécifique des critères sanitaires, sécuritaires, infrastructurels et alimentaires …
A la Chambre des conseillersLà-dessus, le Président du groupe socialiste à la Chambre des Conseillers estime que le ministre actuellement en charge de ce secteur crucial n’en a pas accordé d’emblée l’importance requise, ce qui dénue le programme présenté par son département de tous les objectifs préconisés tels que la diversification, l’excellence, l’accès des enfants issus du milieu rural aux prestations éducatives visées. «Les programmes relatifs à ce secteur ne peuvent être fructueux en dehors d’une approche participative quant à la planification et la gestion, en interaction avec l’ensemble des acteurs, notamment les associations éducatives qui ont, par ailleurs, déploré à maintes reprises leur marginalisation», a-t-il fustigé.
Questions sur les colonies de vacances et le secteur touristique
Concernant le volet de la formation et l’encadrement des éducateurs et animateurs, le conseiller ittihadi a mis l’accent sur la nécessité de leurs formation et formation continue, condition essentielle pour la réussite de cette entreprise, outre l’habilitation des espaces de formation … Quant à la proposition du ministre de renforcer ce processus par le recours à l’intégration de jeunes dans le cadre du programme «Aourach» en vue d’encadrer les enfants, et ce en l’absence de formation ou d’exercices préalables, Youssef Aidi considère que c’est là une faute grave dont pâtirait l’enfance marocaine et un recul en matière d’ancrage des principes de citoyenneté dont la colonie de vacances est supposée être une véritable école (…).
Pour sa part, le conseiller Essalek Al Moussaoui a adressé à la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire une question relative au plan de promotion du secteur touristique et au programme tracé par le gouvernement en vue d’accélérer le rythme de la reprise de la promotion du secteur touristique et de son redressement au milieu de la conjoncture particulière actuelle.
Le conseiller ittihadi a rappelé, à cet égard, que le groupe socialiste n’a pas cessé d’interpeller le gouvernement quant à ses responsabilités vis-à-vis de ce secteur très sensible, lourdement et directement affecté par la crise sanitaire et la conjoncture actuelle.
Tout en exprimant une certaine reconnaissance des efforts consentis par le gouvernement pour prodiguer un soutien à ce secteur, particulièrement le programme d’urgence déployé pour la promotion du tourisme et l’aide offerte aux hôteliers et restaurateurs, il a relevé que ce processus demeure toutefois bien en deçà du niveau escompté eu égard à l’ampleur des pertes subies du fait des répercussions de la pandémie.
Dans ce contexte complexe et imprévisible, Al Moussaoui a appelé la ministre à la mise en œuvre d’un plan de développement du tourisme intérieur qui demeure, selon lui, la seule issue fiable pour se dégager de cette crise et cela nécessite, de prime abord, a-t-il mis en avant, de concevoir des formes de motivation de la consommation nationale à travers la révision des tarifs élevés de l’hébergement hôtelier et des voyages aériens (…).
Rachid Meftah