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Riyad Fakhri, vice-président de l’Université Hassan 1er, a pour sa part salué la tenue d’une telle rencontre sur ce sujet, tout en soulignant que le rôle essentiel des Facultés et des enseignants-chercheurs est de débattre scientifiquement des faits sociaux et juridiques.
Abdeljabbar Arrach, vice-doyen de la FSJES de Settat, a mis l’accent sur plusieurs dynamiques que connaissent les pays et les sociétés, à savoir des dynamiques économiques (qui consistent à consacrer les quatre libertés : le mouvement des personnes, des capitaux, des marchandises et des services), des dynamiques politiques (qui concernent les structures des régimes politiques et les relations entre les gouvernés et les gouvernants), des dynamiques ayant trait aux valeurs, des dynamiques sécuritaires et enfin des dynamiques numériques.
« Est-ce que le citoyen marocain est apte à affronter les défis de la numérisation ? Est-ce qu’il y a des textes juridiques qui le protègent contre les dangers numériques ? », s’est interrogé Imane Oualji, présidente du département de droit privé à la FSJES de Settat, alors que Khalid Sadiki, professeur d’économie à la FSJES de Settat, s’est demandé si la numérisation constitue un effet de mode ou une opportunité pour les pays en développement.
D’autres intervenants ont débattu lors de cette journée des défis juridiques que posent la numérisation, l’économie numérique, les aspects judiciaire et procédural y afférents.
Plusieurs recommandations ont été formulées à l’issue de ce débat. En effet, les participants à ce colloque national se sont mis d’accord sur la nécessité d’harmoniser l’arsenal juridique national ayant trait à la numérisation avec les législations internationales, de regrouper les diverses lois relatives à ce domaine sous forme d’un Code pour faciliter leur application, de créer une justice spécialisée pour trancher les litiges électroniques et d’organiser des campagnes de sensibilisation pour que le citoyen soit conscient de ses droits et des garanties dont dispose la loi n°09-08.
Ils ont également appelé à tirer profit des expériences réussies dans le domaine de lutte contre les crimes électroniques au niveau international. Ils ont également estimé que la compétitivité des entreprises est tributaire de la numérisation de sa gestion.
Cette journée d’étude, pour rappel, a été organisée par ladite Faculté en collaboration avec Master du droit numérique, du Laboratoire de recherche sur les dynamiques sécuritaires et du Laboratoire de recherche sur la gestion et le développement, et ce en partenariat avec le Centre de recherches et d’études sur la sécurité numérique, le Centre marocain de traitement législatif et la gouvernance judiciaire, le Centre national d’accompagnement juridique et de droits de l’Homme et le Groupe de recherches sur le droit de l’économie numérique. Elle a été chapeautée et coordonnée par Soumia Akkour, professeur universitaire et responsable du Master de droit numérique à la FSJES.
Il y a lieu de signaler qu’en plus de ce colloque, l’Université Hassan 1er de Settat a organisé en parallèle une semaine de sensibilisation sur les dangers de l’espace numérique sous le thème « Tous pour un espace numérique sécurisé ».