Partie de la ville d’Inezgane, le 21 février dernier, la caravane de la quatrième édition du Challenge international de la Marche Verte de cyclisme est arrivée à Dakhla. Cette dernière étape qui s’est déroulée dans un circuit fermé, en 20 tours de 3,5 kilomètres, a été remportée par Mouhcine Lahcini de l’équipe nationale A en 1heure 40’ et 30’’ suivi du jeune espoir Ifred Badr, en 1h41’50’’ et de Saâdoune Abdelati de l’équipe nationale A.
Les étapes précédentes ont toutes été remportées par les coureurs cyclistes de l’équipe nationale marocaine, avec un total de 230 points, sauf l’avant-dernière remportée par un coureur turc.
Pour le directeur technique national, Mustapha Nejjarri, la quatrième édition du Challenge de la Marche Verte a connu un grand succès, rehaussée par l’importance de ses prix. Elle aura permis à l’équipe nationale qui n’était pas très bien classée dans l’Africa Tour de démontrer qu’elle est capable de surmonter les difficultés et de se préparer pour les prochaines manifestations, à commencer par celle prévue, la semaine prochaine en Algérie, épreuve qui vient juste avant le Tour du Maroc.
Par ailleurs, en marge de ce Challenge, Libé a rencontré le président du club mauritanien de cyclisme «Taïba» Abdelhadi Ould Ahmed Aidda qui nous a révélé que la Mauritanie n’a pas d’équipe nationale de cyclisme, car elle n’est pas membre de la Fédération internationale de cyclisme.
Et d’ajouter: «Les habitants de la ville d’Atar dont je suis originaire ont de tout temps fait le vélo. Ayant constaté, ces dernières années, que cette pratique commençait à prendre du recul, j’ai voulu la faire renaître et sponsorisé par une banque de la place, j’ai pris l’initiative de créer le club de «Taïba». Sachant que le Maroc a une grande expérience dans le domaine du cyclisme, nous avons signé une convention avec la Ligue du Sahara de cyclisme qui, nous le souhaitons, sera la base d’une Ligue intermaghrébine. Nous voulons profiter de la grande expérience marocaine pour former des générations futures de cyclistes mauritaniens. Notre tout jeune club a besoin de matériel mais aussi de formateurs. Le tour d’Atar que nous organisons, le 20 mars et auquel nous avons convié la Ligue du Sahara, permettra aux membres de cette Ligue d’évaluer les potentialités qui sont, nous en sommes conscients, très limitées. Mais nos frères marocains, nous en sommes convaincus, sauront nous conseiller pour mettre sur pied un club à même de concurrencer les professionnels du domaine ».