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Hamid Chabat, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, parviendra-t-il à faire passer son objectif de procéder à ce remaniement lors de la réunion des partis de la majorité gouvernementale qui se tiendra probablement vers la fin de cette semaine ?
Une réunion a été initialement prévue la semaine passée, mais elle a été décalée, parce que plusieurs dirigeants de la coalition avaient des engagements. « Normalement il y aura une réunion cette semaine », confirme une source de la majorité.
Selon cette source contactée par « Libé », le secrétariat créé récemment en vue de revoir le pacte de la majorité signé en 2011, a inclus dans celui-ci une clause confirmant que les partis de la coalition peuvent faire l’évaluation de l’action gouvernementale et prendre, en conséquence, des mesures à même d’améliorer le rendement de l’Exécutif, une manière diplomatique de parler du remaniement ministériel que Chabat, demande de tous ses vœux depuis qu’il a été élu secrétaire général du PI.
Mais des partis de la coalition ne partagent pas la même vision que Chabat comme en atteste la déclaration de cette source à notre journal. « Chaque parti a le droit de demander un remaniement ministériel, mais cela doit se faire d’une manière sereine et en respectant les règles constitutionnelles. Cette question a été effectivement posée ».
Un autre point de discorde entre les partis de la coalition concerne les décisions unilatérales prises notamment par les ministres PJD sans concertation avec leurs alter ego (comme ce fut le cas par exemple pour les cahiers des charges de l’audiovisuel, la publication des listes des agréments…). Le pacte de la majorité prévoit dans sa version remaniée de renforcer la concertation entre toutes les composantes du gouvernement sur tous les dossiers tels que ceux de la régionalisation, de la réforme de la Caisse de compensation, de la réforme fiscale, de la réforme des Caisses de retraites, et surtout du plan législatif tant critiqué aussi bien par des partis de la coalition, notamment le parti de l’Istiqlal que par les partis de l’opposition surtout l’USFP dont le Premier secrétaire, Driss Lachagar, a critiqué récemment à Rabat, ce plan « qui a été élaboré dans le cadre d’un agenda unilatéral et sans concertations, et qui a été fait de telle sorte qu’il constitue une tentative de déposséder le Parlement de son droit à légiférer ».