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La majorité de ces cas ont été enregistrés auprès des candidats libres (23), indique la meme source, notant qu’il s’agit de l’usage du téléphone portable ou d'autres moyens électroniques, ainsi que de documents et manuscrits non autorisés.
La présence de ce moyen de communication moderne qu’est le GSM a d’ailleurs été au centre d’un drame à Casablanca.
Mouad, candidat aux examens régionaux a tenté le 2 juin de se suicider, à cause d’un malentendu entre lui et l’un des surveillants. Disposant d’un portable éteint et sans carte SIM dans son cartable, il s’est vu signifier qu’il était privé de passer l’examen et qu’il risquait même d’être poursuivi en justice. Résultat : une tentative de suicide qui s’est soldée par des fractures graves au niveau de la colonne vertébrale et des pieds.
A Fès, des étudiants du lycée Ibn Hani ont choisi une drôle de manière de manifester leur mécontentement. Ils ont vandalisé leur propre établissement. Ce fut fait le samedi 3 juin au deuxième jour des examens de la première année du Baccalauréat.
Du côté de Marrakech, les candidats ont, quant à eux, exprimé leur satisfaction du déroulement des examens. Ils y ont triché de bon cœur de toutes les manières possibles et imaginables. « Hjabates », téléphones, échange de réponses,… toutes les méthodes de triche semblent s’être donné rendez-vous dans la ville ocre pour apporter aide et assistance à ses ouailles qui voulaient réussir leur régional sans avoir potassé leurs cours et sans trop se triturer les méninges.
A Casablanca, certains élèves de la première année du Baccalauréat international professionnel ont choisi d’exprimer différemment leur ras-le-bol. Jugeant l’épreuve de mathématiques guère à leur portée, ils ont tout simplement fait grève.
Autant de faits qui, séparés les uns des autres, donnent l’impression que ce ne sont que de simples faits divers. Ils n’en sont point puisqu’ils témoignent et portent la marque de la décrépitude de notre système d’enseignement.
Il est donc temps de promouvoir une authentique refondation du système éducatif en capacité de définir les mesures institutionnelles nécessaires, les besoins matériels, intellectuels et professionnels qui sont la base de la relance d’une école publique dont la réussite conditionnera fortement le destin de notre pays et l’avenir des jeunes générations.