Larbi Bencheikh a fini par céder ou presque
-
Une délégation de sénateurs français salue l'élan de développement à Dakhla
-
Les communes de Lagouira et Bignona décident de renforcer leurs capacités institutionnelles et techniques
-
Inondations en Espagne. Fernando Grande-Marlask : Le soutien du Maroc illustre la profondeur des relations entre les deux pays
-
Nécessité d’une révision globale du secteur des médias, distribution équitable des investissements dans les régions, situation critique des ressortissants marocains au Mozambique, entre autres problématiques abordées par les deux Groupes d’opposition
-
Document coûteux, validité limitée et portée internationale modeste: Cher, trop cher passeport
Un constat peu partagé par Azouz El Hadri, secrétaire général du comité de la Coordination nationale des formateurs contractuels qui préfère jouer la prudence en affirmant que rien n’est gagné d’avance et que la solution du problème n’est qu’à ses débuts. « L’opération d’intégration sera effectuée sur plusieurs tranches dont la dernière interviendra en décembre 2012. Et, d’ici là tout peut arriver », nous a-t-il confié.
En effet, ladite opération sera réalisée sur une période de quatre tranches dont la première a débuté déjà le 1er juin 2011 avec 729 formateurs. Elle sera suivie d’une deuxième qui concernera 599 formateurs à partir du 1er janvier 2012 puis une troisième de 521 personnes à partir du 1er juin 2012 et enfin une quatrième et dernière tranche comprenant 555 formateurs le 1er décembre 2012. « Si la première étape de cette opération s’est bien passée, on reste pourtant vigilant quant à ce qui peut advenir. C’est pourquoi notre comité du suivi est en veille permanente», nous-a-il assuré.
Le secrétaire général dudit comité nous a indiqué également que cette petite victoire a le goût d’inachevé tant que le dossier de 87 membres de la Coordination des contractuels, licenciés abusivement par l’Office et en grève depuis un mois continueront de réclamer leur retour à leurs postes de travail et leur intégration sans condition ainsi que des indemnités pour les torts qui leur ont été causés, n’a pas encore été résolu. «C’est vrai que leur cas ne ressemble pas au nôtre. Mais ils ont également le droit d’être intégrés à l’instar de tous les formateurs contractuels», nous a-t-il déclaré.
Pourtant, rien ne semble prédire que leur dossier sera prochainement solutionné. Les derniers pourparlers avec un représentant des l’Office ont montré que les points de vue des deux parties sont loin de converger et que l’administration ne compte pas, dans un avenir proche, mettre un terme à ce dossier.
Selon Hilmi Akram, membre de la Coordination des contractuels licenciés, le représentant de l’Office les a informés que son administration n’a pas besoin de leurs services pour l’instant et que c’est une fois le cas réglé, ils seront convoqués. Une autre réunion est également prévue pour la semaine prochaine avec cette fois la présence du responsable des ressources humaines de l’établissement.
Bencheikh va-t-il enfin satisfaire les demandes légitimes de ces contractuels ?