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Naturellement, chaque individu testé était instinctivement attiré par la photo qu’il estimait correspondre au son émis. Or, c’est justement la teneur de ces sons enregistrés qui importait dans l’expérience. Il s’agissait toujours du même chien en train de grogner, mais en deux circonstances bien différentes : soit pour défendre sa pitance contre un intrus, soit durant un jeu ‘musclé’ avec son maître.
Il s’est avéré que les chiens testés associaient la photo du ‘bon’ chien (celui d’une taille correspondant au son entendu) à l’avertissement “touche pas à ma gamelle”, mais associaient en revanche la photo du ‘mauvais’ chien (celui d’une taille supérieure au gabarit du véritable grogneur) aux sons émis dans le cadre d’un jeu, explique l’étude publiée dans Applied Animal Behaviour Science.
Autrement dit, il semble que les chiens lancent un grognement ‘honnête’ (reflétant leur gabarit réel) lors des confrontations sérieuses (compétition pour la nourriture) - où il vaut mieux céder la place au plus fort que d’engager un combat perdu d’avance. En revanche, ils ‘exagèrent’ leurs grognements lors du jeu.
“Ce sont les premiers résultats montrant que les chiens peuvent communiquer une taille de corps exagérée par le biais de leur grognement pendant le jeu, ce qui peut aider à maintenir ou à améliorer l’interaction ludique. (…) L’exagération peut fonctionner comme un signal de jeu lors des vocalisations animales”, concluent les chercheurs.