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Les chantiers du PSG pour 2019

Jeudi 27 Décembre 2018

 Pour le PSG, la trêve hivernale a déjà commencé. Si les joueurs, comme Neymar, en profiteront pour prendre quelques jours de repos, le club aura quand même quelques dossiers "chauds" à gérer avant la reprise.
Une qualification pour les huitièmes de Ligue des champions, pour les quarts de Coupe de la Ligue, 14 victoires en 16 matches de L1... La première partie de saison parisienne a été idyllique sportivement, grâce à la gestion de l'entraîneur Thomas Tuchel.
Alors qu'Unai Emery avait tâtonné quant à ses gardiens, Tuchel arbitre pour le moment assez bien entre Gianluigi Buffon et Alphonse Areola, et il garde la confiance de la star de son vestiaire, Neymar, duquel il a tiré le meilleur lors des matches qui ont compté, en Ligue des champions. Le Brésilien a d'ailleurs été autorisé à rentrer chez lui avant le match contre Nantes, pour se remettre d'une blessure aux adducteurs.
Mais en cette fin d'année 2018, un petit caillou s'est glissé dans la chaussure du PSG, en la personne d'Adrien Rabiot. Le milieu de terrain a annoncé à son club qu'il voulait partir libre en fin de saison, décision "ferme et définitive" selon son agent, et Paris le prive de temps de jeu par mesure de rétorsion. Car laisser partir libre un joueur prometteur représente un important manque à gagner... Et Paris pourrait tenter de le vendre dès cet hiver.
Le choix est épineux, car Thomas Tuchel a aussi profité de sa dernière conférence de presse d'avant match de l'année 2018 pour communiquer sa liste de Noël, en l'occurrence ses souhaits pour le mercato d'hiver, qui ouvre ses portes le 1er janvier et s'achève à la fin du mois, le 31.
Ses desideratas ? "C'est très facile ! Un autre Verratti et un autre Marquinhos, je serai heureux", a-t-il dit en conférence de presse vendredi. Et de préciser, évidemment mais pas innocemment, que "cela fait deux personnes".
Le directeur sportif du PSG, Antero Henrique, a sans doute un autre point de vue sur la "facilité" de l'opération, car Tuchel vise des "garçons tops, avec une personnalité et une qualité top". Soit "des (profils) difficiles à trouver", a reconnu l'exigeant technicien.
Si Paris a longtemps pu s'appuyer sur des moyens illimités ou presque, il doit désormais composer avec un facteur (très) contraignant: l'UEFA enquête sur son respect du fair-play financier, règle interdisant aux clubs engagés en compétition européenne de dépenser plus qu'ils ne gagnent par leurs moyens propres.
A l'été 2017, Paris a affolé les compteurs en claquant plus de 400 millions d'euros pour attirer Neymar et Kylian Mbappé. L'UEFA a ouvert une "enquête formelle" et estimé que les contrats que le PSG avait passés avec des sponsors qatariens, liés au propriétaire du club, avaient été surévalués.
Le PSG a saisi le tribunal arbitral du sport (TAS), plus haute juridiction sportive, pour contester la poursuite des investigations. L'enquête est gelée à court terme, mais le TAS devrait logiquement rendre une décision dans le courant de l'année. Difficile en attendant d'agir à sa guise sur le marché des transferts...
Or, la saison du PSG se jouera sur une poignée de matches, au premier rang desquels ceux de Ligue des champions. A Manchester le 12 février, à Paris le 6 mars, le PSG aura besoin de tout le monde pour défier Manchester United et tenter de retrouver les quarts de finale de la reine des compétitions de clubs, qui le fuient depuis deux saisons.
"Ils ont beaucoup d'expérience dans cette compétition, qu'ils ont gagnée beaucoup de fois", a averti Thomas Tuchel après le tirage au sort. "C'est toujours super difficile de jouer à Old Trafford, c'est toujours un grand défi" et la pression sera maximale pour l'Allemand et ses troupes.
United vient de se séparer de son entraîneur Jose Mourinho pour le remplacer par le Norvégien Ole Gunnar Solskjaer et "à chaque fois qu'il y a un changement de coach, la motivation des joueurs est très élevée", a averti le capitaine Thiago Silva. Qui, toutefois, "sent qu'on joue plus comme une équipe". Pour Paris, pourvu que ça dure...


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