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« Le mouvement syndical en Suède comme les autres mouvements syndicaux dans le monde qui défendent toutes les causes sociales et humaines justes est appelé aujourd’hui à jouer un rôle important pour ne pas laisser le gouvernement suédois commettre des erreurs historiques qui ne seront pas dans l’intérêt ni des deux pays ni de leurs peuples », a affirmé la lettre des centrales syndicales marocaines datée du mois dernier et dont copie n’est parvenue qu’hier à la presse.
La lettre adressée aux « amis dans les centrales syndicales suédoises » a pour objet également « d’infirmer les contre-vérités assenées par les ennemis de notre intégrité territoriale, car le dossier du Sahara marocain n’est pas un dossier du régime politique ni de l’Etat marocain, mais c’est une cause sociétale de la plus haute importante pour tous les Marocains ». Et d’ajouter : « La classe ouvrière marocaine fera face à toutes les initiatives, les positions et les décisions hostiles à notre pays et portant atteinte à son droit légitime et historique de préserver son intégrité territoriale et nationale ».
S’appuyant sur l’histoire du Maroc, ledit document explique que le Sahara n’a jamais été terra nullius avant la colonisation espagnole et qu’il faisait toujours partie intégrante du Maroc et que ses habitants nouaient des liens avec l’Etat et la société marocaine comme l’avait confirmé la Cour internationale de justice dans son avis rendu le 16 octobre 1975. Par ailleurs, la lettre a souligné que les accords de Madrid entre le Maroc et l’Espagne pour la décolonisation du Sahara ont été adressés aux membres de l’Assemblée générale de l’ONU le 11 septembre 1975. Lesquels accords ont été entre-temps approuvés par les représentants des habitants du Sahara marocain.
« Nous considérons que toute position partiale et non équilibrée dans l’affaire du Sahara marocain et faisant fi des décisions et des recommandations du Conseil de sécurité ne contribuera pas à faire avancer les négociations, mais par contre elle contribue à les entraver », a souligné la lettre. Et d’ajouter que l’Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara qui a été remis au secrétaire général de l’ONU en 2007 « constitue une approche démocratique avancée permettant aux citoyens sahraouis de gérer leurs affaires économiques, sociales et culturelles sous la souveraineté nationale selon les dispositions de la Constitution marocaine ». Et effectivement sur la base de cette Initiative, rappelle-t-on dans la lettre, quatre rounds de négociations directes ont été organisés sous les auspices de l’ONU, et neuf rounds de négociations indirectes entre les parties concernées par cette affaire y compris l’Algérie qui fait des mains et des pieds pour saper les efforts de la communauté internationale et prêche pour le retour au référendum alors que l’expérience et les faits ont montré l’inanité de cette option pour régler une fois pour toutes l’affaire du Sahara marocain.