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En 2007, 4% des 18-35 ans écoutaient fréquemment et intensément de la musique «amplifiée» avec un casque ou des écouteurs. Aujourd'hui, ils sont 13 %, soit trois fois plus. Chez les 15-19 ans, la part atteint même les 25%. «Ces chiffres, issus d'une enquête effectuée dans le cadre du baromètre santé 2014, doivent, en effet, nous alarmer», estime l'ORL Jean-Michel Klein. «L’oreille interne n’a qu’une seule vie et la génération des 18-35 ans fait baisser son espérance à coup de concerts garages et de casques isolateurs au volume poussé au maximum», explique-t-il.
«Je reçois de plus en plus de jeunes qui se sont mis à ne plus entendre après une soirée en boîte de nuit ou une utilisation extrême et continue de musique. Ils ont honte et attendent parfois trop longtemps avant de consulter. Au risque de souffrir de dommages irréparables», précise l’ORL, avant d’ajouter : «Ceux qui s’en sortent le mieux peuvent s’attendre à voir leur audition diminuer dès leurs 60 ans. Pire, on craint que cette tendance ne touche cette génération dès qu’elle fêtera ses 50 ans. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour changer le cours des choses».
Notons que l'institut français de veille sanitaire recommande aux jeunes de ne pas écouter de la musique dans les écouteurs plus d'une heure par jour, de ne pas s'approcher trop près des enceintes lors des concerts et de mettre des bouchons en présence d'un bruit trop fort en vue de protéger leurs oreilles. Selon l’OMS, les risques de déficiences auditives causés par les casques et écouteurs pourraient, en effet, toucher plus de 1.1 milliard de personnes dans le monde.
«Je reçois de plus en plus de jeunes qui se sont mis à ne plus entendre après une soirée en boîte de nuit ou une utilisation extrême et continue de musique. Ils ont honte et attendent parfois trop longtemps avant de consulter. Au risque de souffrir de dommages irréparables», précise l’ORL, avant d’ajouter : «Ceux qui s’en sortent le mieux peuvent s’attendre à voir leur audition diminuer dès leurs 60 ans. Pire, on craint que cette tendance ne touche cette génération dès qu’elle fêtera ses 50 ans. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour changer le cours des choses».
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