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Le président de la fédération, El Houcine Azaz, a en mis garde, hier, dans une déclaration à Libé, contre toutes les tentatives de tergiversation de la part du gouvernement Benkirane, précisant que la FBPM est prête à entamer une série de « protestations » y compris la grève, au cas où celui-ci ne répondrait pas favorablement à la lettre qui lui a été adressée il y a quelques semaines. L’objet de celle-ci porte sur l’application des clauses du contrat-programme signé en octobre 2011 entre le gouvernement présidé par Abass El Fassi et la FBPM. Lequel contrat-programme visait d’une part la stabilisation du prix du pain et, d’autre part, le développement et la pérennité de ce secteur. Par ailleurs, le gouvernement avait proposé « d’autres mesures qui touchent la formation, la création d’une véritable profession dans le secteur et la réduction des coûts de l’énergie ».
« Nous avons tenu des réunions avec le ministre des Affaires générales et de la Gouvernance, Mohamed Najib Boulif et plusieurs autres, assure El Houcine Azaz. Nous avons demandé depuis plus de 10 jours une audience au chef du gouvernement. Certains proches de ce dernier nous ont assurés qu’il s’agit qu’une question de temps, mais nous n’allons pas attendre indéfiniment. Notre fédération est contrainte de prendre une décision ». Et la même source d’ajouter que la mise en application de l’accord signé en 2011 « ne nécessite pas un grand budget ».
Devant le silence du chef de l’Exécutif, la FBPM a entamé une campagne de mobilisation des professionnels dans les différentes régions du pays (Meknès, Rabat, El Jadida…) en y tenant des rencontres pour débattre de cette situation et la semaine prochaine elle tiendra une réunion à Settat. « Il se peut que l’on prenne la décision d’organiser une grève lors de cette rencontre», précise El Houcine Azaz, ajoutant que cette décision n’est pas facile à prendre étant donné l’importance du pain dans la vie des Marocains.
La FBPM considère que le prix du pain au Maroc est lié à la réalisation de plusieurs engagements de l’Etat envers ce secteur. Il s’agit notamment de subventionner l’électricité, d’accorder le droit à la sécurité sociale aux gens qui travaillent dans ce secteur, et la création d’une école spécialisée dans la formation des cadres dans le domaine de la boulangerie et de la pâtisserie. Selon M. Azaz, presque tous les produits qui entrent dans l’industrie de la boulangerie et de la pâtisserie sont libéralisés, et « seul le secteur non structuré profite de la subvention de l’Etat », ce qui a alourdi davantage les coûts de production pour les propriétaires des boulangeries et des pâtisseries.