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Selon certaines sources, ces comités, composés de responsables de services centraux de chaque préfecture, des services extérieurs des ministères et des agents d’autorité, ont pour mission d’élaborer un rapport dressant un état des lieux des difficultés que la population vit au quotidien notamment dans le domaine de l’environnement, l’habitat anarchique, le phénomène des marchands ambulants, etc. Un intérêt particulier a été également accordé aux projets lancés dans le cadre de l’INDH et qui sont en stand-by depuis fort longtemps.
Les consignes concernant ce rapport ont été claires. Elles ont exigé que chaque préfecture rende sa copie avant le vendredi 18 octobre. Un impératif qui a demandé aux membres de ces comités de longues séances de travail qui se sont prolongées même la journée de l’Aïd.
Tout laisse penser donc que les responsables casablancais ont du pain sur la planche. A leur tête, Khalid Safir, le nouveau wali du Grand Casablanca qui vient d’être nommé à la place de Mohamed Boussaïd, nommé ministre des Finances.
Le nouveau commis de l’Etat est appelé à donner plus de cohérence et de visibilité sur ce qui se fait aujourd’hui à Casablanca. En d’autre terme, il doit unifier les positions et fédérer tous les intervenants autour d’un seul objectif, à savoir le développement de la métropole. Une mission que beaucoup de ses prédécesseurs n’ont pu réussir.
Pourtant, certains observateurs estiment que le nouveau wali a tous les atouts pour réussir sa mission. En effet, l’homme n’est pas novice dans la gestion locale de la ville puisqu’il a été le gouverneur de la préfecture d’El Fida-Mers Sultan en 2006. Un passage qui semble réussi à en croire l’écho favorable recueilli auprès de la population locale et des acteurs associatifs.
Khalid Safir, natif de Casablanca, est également président du comité de pilotage de l’opération de réhabilitation de l’ancienne Médina de Casablanca. Une opération qui va bon train.
La carrière professionnelle de notre homme en dit aussi long sur son expérience. Président du groupe X-Maroc, l’association des anciens de Polytechnique, ancien commis de l’Etat à l’Odep et à la Trésorerie générale, Khalid Safir semble donc bien aguerri pour mener à bien sa mission.
Cependant, nombreux sont les connaisseurs de la gestion locale casablancaise qui considèrent que le problème de gestion de la ville dépasse de loin les compétences et les hommes. Selon eux, il s’agit d’abord d’un problème de gouvernance voire d’un système qui a fait son temps. « La métropole manque d’une administration locale dotée de mécanisme de gestion répondant à des exigences de performance, de transparence et d’éthique dans la conduite des affaires publiques. L’absence de ces ingrédients rend la bonne gouvernance difficile voire impossible», nous a expliqué un élu de la ville. Selon lui, Khalid Safir ou un autre aux commandes de la ville de Casablanca ne va pas changer grand-chose. «Depuis une décennie, un grand nombre de walis compétents se sont succédé mais rares sont ceux qui ont laissé leurs empreintes sur la gestion locale», nous a confié notre source avant de conclure : «La ville n’a pas besoin aujourd’hui d’acteurs compétents et expérimentés mais plutôt de ceux qui sont capables de placer le citoyen au cœur de leurs préoccupations».