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Dans la première attaque, trois militaires en tenue civile ont été tués dimanche vers 19H00 (18H00 GMT) à l’arme blanche à un “faux barrage” dressé par des islamistes armés à Boumerdes, selon El Watan (francophone, privé).
Les militaires étaient dans un autobus de transport de voyageurs et se dirigeaient vers leur cantonnement, a précisé Liberté (privé, francophone).
Selon ce journal, quatre autres militaires ont été tués dimanche soir à Stah Guentis près de Tébessa dans un attentat perpétré par des islamistes armés contre un convoi militaire.
Ces informations n’ont pas été confirmées de source officielle.
Jeudi soir, sept personnes, dont un bébé et deux gendarmes, avaient été tuées par l’explosion de deux bombes à Foum El-Metlag, dans l’est de l’Algérie, pays qui n’avait pas connu d’attentat aussi meurtrier depuis août, selon l’agence algérienne APS.
L’attentat s’est produit tard jeudi soir quelques heures après l’annonce par le président Abdelaziz Bouteflika de sa candidature pour un troisième mandat de cinq ans en avril.
Deux membres des forces de sécurité et un pompier sont au nombre des victimes, tandis qu’un responsable local a été grièvement blessé, a précisé APS.
La première bombe a explosé à Foum El-Metlag, secteur proche de Tebessa, non loin de la frontière tunisienne, au passage d’une camionnette. Elle a tué quatre membres d’une même famille, dont deux femmes et un bébé.
La seconde a explosé après l’arrivée des secours, précise l’agence APS qui cite une source des services de sécurité.
Lors d’un meeting à Alger, Abdelaziz Bouteflika a expliqué sa volonté de demeurer président par la nécessité de poursuivre le processus de réconciliation nationale qu’il a engagé.
Sous ses deux premiers mandats, depuis 1999, l’Algérie a peu à peu émergé de la guerre civile des années 1990, décennie d’affrontements meurtriers entre forces de sécurité et rebelles islamistes qui ont fait quelque 150.000 morts.
L’attaque de Tebessa, la plus meurtrière depuis six mois en Algérie, met fin à une période de calme relatif. Ces dernières années, la branche nord-africaine d’Al Qaïda, Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a revendiqué une série d’attentats à la bombe en Algérie.
Celui de jeudi soir a toutefois eu lieu loin de la Kabylie, région montagneuse à l’est d’Alger qui a été le théâtre de la plupart des attentats de ces dernières années et fut le bastion du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
Le GSPC a adopté il y a deux ans le nom d’AQMI et opéré un changement tactique, délaissant les embuscades tendues aux militaires dans des régions reculées pour lancer des attaques à la bombe dans des zones urbaines.