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Des affrontements avaient opposé, mercredi dernier dans la ville d’El Vendrell dans la province catalane de Tarragone, une centaine d’immigrés marocains et des agents de la police régionale à la suite de l’arrestation d’un jeune marocain lors d’un contrôle de routine.
Réagissant à ces incidents, l’association des travailleurs immigrés Marocains en Espagne (ATIME), la plus importante association de défense des droits des immigrés marocains dans ce pays, a dénoncé “les campagnes d’identification” qui ciblent particulièrement les Marocains en Catalogne. Selon le président d’ATIME, Kamal Rahmouni, “il est inconcevable que l’on définisse les cibles de ces campagnes sur la base de la couleur de leur peau ou de la langue”.
Il a également indiqué que son association compte demander une intervention du ministre de l’Intérieur Catalan, Joan Saura pour mettre un terme à ces campagnes policières qui ciblent uniquement les immigrés marocains.
ATIME compte demander également au ministre Catalan de l’Intérieur d’ouvrir une enquête pour clarifier les circonstances de l’agression d’un immigré marocain par des agents de la police Catalane comme cela a été rapporté par les médias locaux.
Des affrontements ont opposé, mercredi dernier dans la ville Catalane d’El Vendrell, une centaine d’immigrés marocains aux forces de l’ordre, faisant plusieurs blessés dans les deux rangs. Selon la police, les heurts ont commencé lorsque des agents de la police catalane ont procédé, lors d’un “contrôle de routine”, à l’arrestation d’un immigré marocain, mais des représentants de la communauté marocaine établie en Catalogne ont affirmé à la MAP que les affrontements dans cette ville sont le résultat logique de la “politique de harcèlement” et de “persécution” dont font l’objet les immigrés africains, principalement les Marocains.
Trois immigrés marocains ont été interpellés à la suite de ses heurts qui ont fait cinq blessés dans les rangs de la police catalane et plusieurs autres parmi les immigrés marocains.