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Pour mieux faire entendre leur voix, ces associations ont invité toutes les composantes du tissu associatif national et local à un dialogue pour débattre des préoccupations du mouvement social et de ses perspectives d’avenir à la lumière des dernières initiatives du ministre de la Jeunesse et des Sports et des déclarations enflammées à travers lesquelles il a essayé de jeter l’opprobre sur les acteurs du secteur associatif et éducatif marocain.
Concomitamment, un membre de la Chambre des représentants a posé une question orale au ministre sur les mesures qu’il compte prendre pour rétablir les relations de confiance qu’il se doit d’entretenir avec les différents partenaires de son département et ce après la polémique provoquée autour du contrat-programme qu’il envisageait d’imposer aux différentes ONG qui œuvrent dans le domaine éducatif. Le député rappelle également qu’il est du devoir du ministre de redonner confiance à ces associations et d’établir un dialogue avec elles puisque toute réussite dans ce secteur dépend en grande partie de leur collaboration et de leur participation.
Rappelons qu’au 1er avril 2010, des acteurs associatifs et des jeunes issus de différentes régions et villes du Maroc ont donné de la voix en signe de protestation et de condamnation contre les déclarations du ministre de la Jeunesse et des Sports sur les associations travaillant dans ce secteur. Ces acteurs associatifs dont l'Association Chouala pour l'éducation et la culture ont participé aux sit-in organisés à Essaouira, Casablanca, Rabat et à travers tout le pays. Ils ont condamné la sortie médiatique de Moncef Belkhayat accusant les présidents des associations qui récusent sa politique de cession des biens et locaux de l'enfance marocaine, de craindre la contractualisation faute de transparence. Des propos qui ont été largement et vivement critiqués par les différents organismes et acteurs associatifs au Maroc.