-
Greffiers en grève
-
Un homme arrêté après avoir brisé des vitres de l'ambassade du Maroc en Suède
-
La délégation marocaine réitère les quatre fondamentaux de la position du Royaume au sujet du Sahara marocain, tels que définis par Sa Majesté le Roi
-
Droit d'accès à l'information: Débat institutionnel pour la révision du cadre juridique
-
Le Maroc participe au Caire à une réunion sur le traitement médiatique des questions environnementales
Déplacés par les bombes, "invisibles" au Liban
Driss Lachguar au Forum social-démocrate arabe au Caire: « Il est temps d’adopter un discours rationnel relatant l’unité des rangs arabes dans le cadre de la légalité internationale, comme seule issue à la question palestinienne »
Première frappe israélienne au coeur de Beyrouth
Le Hezbollah choisira un successeur à Nasrallah au plus tôt
Les artisans marocains indésirables en AlgériePlus de 300 personnes expulsées manu militari en deux moisHassan Bentaleb
Mercredi 28 Mai 2014
Autres articles
La campagne de refoulements vers le Royaume des artisans marocains entrés illégalement en Algérie semble s’être calmée ces jours-ci. Depuis deux semaines, aucun migrant n’a été remis aux autorités marocaines. « Depuis la crise entre Rabat et Alger relative à l’expulsion de 70 demandeurs d’asile syriens, le nombre de Marocains arrêtés et refoulés vers les frontières a nettement augmenté. Une situation qui a été revue à la hausse lors des dernières élections présidentielles», nous a précisé Hassan Amarii, responsable locale de l’AMDH à Oujda avant de poursuivre : «Nous avons assisté à une succession des vagues d’expulsions regroupant entre cinq et 22 personnes». Selon lui, cette campagne a été initiée contre les artisans marocains spécialisés dans les métiers de plâtre et de bois, très convoités notamment dans la région Ouest (Maghnia, Tlemcen, Oran…). «Il s’agit souvent de jeunes qui ont traversé la frontière clandestinement à la recherche d’un travail en rapport avec leur qualification, à savoir la sculpture sur plâtre, le granito, les travaux publics et le bâtiment. Ils travaillent souvent au profit des notables de la région Ouest», nous a expliqué notre source avant d’ajouter: «La majorité de ces artisans dont le nombre oscille entre 300 et 500 personnes selon des chiffres approximatifs, optent souvent pour un passage clandestin le long de la frontière en empruntant fréquemment la route appelée « El Wahda ». Ceux qui choisissent d’entrer légalement en Algérie restent peu nombreux». La traversée dure moins d'une demie journée, mais coûte cher puisqu’il faut payer un passeur. Mais, il n’y a pas que les hommes qui franchissent illégalement les frontières, les matériaux nécessaires aux travaux, des artisans traversent aussi les frontières puisque les régions limitrophes de celles-ci importent pratiquement tout du Maroc. Particulièrement les peintures de bonne qualité qui n'existent pratiquement pas sur le marché algérien. « Il suffit de passer commande pour que la marchandise arrive à destination le jour même ». Du côté de l’Algérie, les statistiques concernant ces artisans restent supérieures aux estimations de notre source marocaine. Elles parlent de plus de 3.000 migrants installés clandestinement dont la majorité est basée dans les villes frontalières comme Maghnia, Bab El Assa, Marsat Ben M'haidi, Boukanoun, Tlemcen, Sabra, Ghazaouet et Béni Boussaid. Les villes frontalières du Maroc que sont Tlemcen et Tamanrasset demeurent les cités les plus prisées par ces migrants irréguliers comme en témoigne le nombre d'arrestations pour immigration clandestine. Elles ont toujours été en tête du classement des wilayas les plus touchées par le phénomène. Pour Hassan Amarii, l’arrestation des artisans marocains qui constituent la majorité des migrants irréguliers en Algérie n’a rien de nouveau. Le phénomène existe et perdurera tant que les ouvriers marocains demeurent très recherchés par les patrons de chantiers, et ce à cause de l’excellente qualité de leurs prestations et faute de main-d’œuvre algérienne qualifiée. A noter que les derniers chiffres publiés par les autorités d’Alger et qui remontent à l’année 2012, ont enregistré l’arrestation de 540 d’entre eux par la police algérienne pour immigration clandestine ou séjour illégal.
Lu 2580 fois
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
Société - Libé - 0 Commentaire - 30/09/2024
Flambée de saveurs de la cuisine marocaine à Buenos Aires
|
||||
|