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Le pire, c’est que ce donneur de leçons n’a pas compris le mal qu’il a fait en recourant à une pratique qui est non seulement interdite par la loi, mais qui est aussi considérée par tous les médias qui se respectent comme une faute professionnelle grave passible de licenciement immédiat. Hit Radio fait-elle partie de ces médias ? A en juger par son manque de réaction, elle ne semble pas l’être outre-mesure. Pis, elle donne l’impression qu’elle est en train de couvrir cette pratique honnie qu’est le plagiat avec autant plus d’entrain que le gendarme de l’audiovisuel, à savoir la HACA, se complait encore dans un silence assourdissant.
Le mea culpa en queue de poisson que Dr. Samad a fait en présentant des excuses à la podcasteuse via le site Internet HuffPost Maroc ne l’absout nullement de son péché. «Je ne veux pas que cette polémique vienne entacher le travail que nous faisons à la radio pour aider et conseiller les jeunes. Chaque dimanche soir, nous recevons plus de 500 appels que nous essayons de traiter du mieux que l’on peut dans le respect de l’éthique médicale», a-t-il tenu à préciser. Ethique ? Qu’y a-t-il d’éthique à s’accaparer indûment le fruit du labeur d’autrui. Qu’y a-t-il d’éthique à vouloir continuer chaque semaine à donner de soi-disant conseils à 500 auditeurs captifs alors que lui-même semble ignorer que toute oeuvre originale - y compris numérique - est protégée par le droit et que le fait de la reproduire à l’insu de son auteur relève du délit de contrefaçon, sauf s'il s'agit d'une courte citation. C’est clair et sans bavures, comme seul le langage des juristes peut l’être dans certains cas. Il ne reste donc plus à Hit Radio et à la HACA qu’à faire leur devoir. La première en présentant des excuses publiques à ses auditeurs et en sanctionnant avec rigueur ce qui est advenu et la seconde en opérationnalisant les dispositions légales qu’elle est chargée de faire appliquer.