Une fois encore, le WAC a rendu une terne copie, indigne du standing du club mais taillée sur mesure pour des joueurs sommés le plus tôt possible de prendre l’issue de sortie. Des Rouges cueillis à froid par des locaux qui ont ouvert le score dès la 7ème minute par l’entremise de Marwan Mohsen, but accordé après recours au VAR. Sans trop appuyer sur le champignon, l’équipe d’Al Ahly n’a fait que dérouler pour enfoncer le clou, inscrivant un deuxième but grâce à Hussein Chehat (26è), puis un troisième signé Yasser Ibrahim à l’heure de jeu. Battu à l’aller par 2 à 0, cela faisait un peu trop pour un WAC qui se voyait dans l’obligation de sauver les meubles, parvenant ainsi à scorer par l’intermédiaire du réserviste Zouheir Moutarraji à l’approche de la fin de la partie.
Une élimination attendue qui, certes, sera difficile à digérer par le public des Rouges, mais qui devra entraîner forcément des changements profonds au sein du club. D’ailleurs, le président Saïd Naciri, pointé du doigt, a aussitôt réagi via une lettre où il a présenté ses excuses aux supporteurs wydadis, promettant que le tir sera rectifié en vue d’aborder les échéances de la prochaine saison sous de bons auspices. Un remue-ménage s’impose au sein de l’effectif, de même que le club doit revoir son mode de gestion. Une seule personne qui décide de tout, du sportif à l’administratif en passant par des tâches qui peuvent être confiées à bien d’autres dirigeants ou employés du club, voilà une gestion qui peut réussir un laps de temps mais à moyen et long termes, elle ne peut déboucher que sur des scénarios catastrophiques. Si le WAC a vu son parcours stoppé à ce stade de la compétition, le rival rajaoui entretient l’espoir légitime de se qualifier à la finale de la C1 au détriment du Zamalek, match retour décalé au 1er novembre prochain au Caire.
Une élimination attendue qui, certes, sera difficile à digérer par le public des Rouges, mais qui devra entraîner forcément des changements profonds au sein du club. D’ailleurs, le président Saïd Naciri, pointé du doigt, a aussitôt réagi via une lettre où il a présenté ses excuses aux supporteurs wydadis, promettant que le tir sera rectifié en vue d’aborder les échéances de la prochaine saison sous de bons auspices. Un remue-ménage s’impose au sein de l’effectif, de même que le club doit revoir son mode de gestion. Une seule personne qui décide de tout, du sportif à l’administratif en passant par des tâches qui peuvent être confiées à bien d’autres dirigeants ou employés du club, voilà une gestion qui peut réussir un laps de temps mais à moyen et long termes, elle ne peut déboucher que sur des scénarios catastrophiques. Si le WAC a vu son parcours stoppé à ce stade de la compétition, le rival rajaoui entretient l’espoir légitime de se qualifier à la finale de la C1 au détriment du Zamalek, match retour décalé au 1er novembre prochain au Caire.
Un second acte compliqué pour des Verts battus à l’aller par 1 à 0 et qui comptent pas moins de 17 joueurs contaminés au Coronavirus. Si Ayoub Nanah et Mohamed Zrida se sont rétablis, le test effectué en fin de semaine a donné lieu à deux nouveaux cas de contaminations et non des moindres. Il s’agit, en effet, du gardien de but Anas Zniti et du latéral droit Mohamed Boutayeb qui avait déjà manqué le match aller à cause d’une blessure.
A noter que l’effectif du Raja devait subir hier un nouveau test et les éléments guéris devront rejoindre le reste du groupe pour préparer le choc de dimanche prochain, dont le report a été vivement salué par le bureau dirigeant des Verts. A ce propos, dans une déclaration à la MAP, le porte-parole du Raja, Said Ouahbi, a exprimé ses remerciements à la CAF pour avoir pris en compte la situation sanitaire au sein du club. Ne manquant pas de saluer «l’engagement et l’implication totale du président de la Fédération Royale marocaine de football, M. Fouzi Lekjaa, dans ce dossier afin que le Raja puisse obtenir gain de cause pour le report du match».
Mohamed Bouarab