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Dans les pays moins nantis, femmes et enfants meurent en masse et une personne sur huit dans le monde continue d’avoir faim. Quant au Maroc, cela semble être différent. Le Royaume paraît s’être intéressé aux OMD, dont les efforts ont été salués à Bogota par la Directrice exécutive du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Helen Clark. Elle a affirmé que le Maroc figurait parmi les pays ayant fait le plus de progrès dans la mise en œuvre des OMD. Cela, grâce notamment à la nouvelle Constitution qui a consacré de nouveaux droits socioéconomiques. La Constitution de 2011 met l’accent sur les problèmes sociaux tels que l’éducation, la santé, le logement ou encore le droit au développement durable. Le travail associatif et le rôle des ONG, totalement absents de la dernière Constitution, sont aujourd’hui reconnus et renforcés. En gage de signes positifs pour le Maroc, il y a également l’adhésion à l’OMC, la signature d’accords de libre-échange et l’obtention du «statut avancé» avec l’Union européenne.
Lors d’une rencontre sur les OMD, des réalisations concrètes ont été exposées concernant le Maroc : investissements publics dans les secteurs sociaux ( 55% du budget général de l’Etat), création de l’Assurance maladie obligatoire de base ( AMO ) et du Régime d’assistance médicale ( RAMED ) en 2002, l’Initiative nationale pour le développement humain ( INDH) et enfin l’amélioration et l’extension de la couverture médicale. Ces mesures ont contribué à la réduction du taux de pauvreté qui est passé de 3,5 % en 1985 à 0,3% en 2011. De même pour le taux de malnutrition qui a été réduit de 4,6% en 1985 à 0,5% en 2011. Dans le domaine de l’éducation, la hausse du taux de scolarité chez les filles est estimée à 97% en 2012. Le Maroc a réalisé des progrès remarquables concernant le social et dans la foulée, il se lance de nouveaux défis pour améliorer la condition de ses habitants.