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Les derniers exemples en date nous ont été donnés par les Universités Moulay Ismaïl de Méknès et Abou Chouaib Doukkali d’El Jadida.
Leurs concours qui ne sont ouverts qu’aux seuls ronds de cuir titulaires de doctorats concernent l’embauche de 23 professeurs et professeurs assistants. Une manière de faire un pied-de-nez aux docteurs chômeurs dont la dernière manifestation remonte à dimanche dernier et de dire à tous les Marocains que postuler à un strapontin administratif par voie de concours n’est pas chose aisée.
Pis, c’est même une mission impossible car pour occuper un poste au sein de l’administration publique, mieux vaut y entrer par des moyens autres que ceux que le chef du gouvernement a indiqués lundi 14 mai 2012 sous la Coupole et réitérés maintes fois depuis lors.
En réponse aux élus de la nation, n’avait-il pas invoqué Dieu et le droit pour affirmer qu’il ne violera jamais les conditions de recrutement dans la Fonction publique et que pour y accéder tout le monde devait passer par la case concours.
Or, cette voie devrait être légalement ouverte à tous et non seulement aux seuls fonctionnaires. Ce qui est d’ailleurs stipulé dans la Loi suprême et dans le statut général de la Fonction publique.
La Constitution a, en effet, consacré le principe l’égalité d’accès aux emplois publics dans son article 31 qui dispose que l’Etat, les établissements publics et les collectivités territoriales oeuvrent à la mobilisation de tous les moyens disponibles pour faciliter l’égal accès des citoyennes et des citoyens aux conditions leur permettant de jouir du droit à l’accès aux fonctions publiques selon le mérite.
Ce principe figure également dans l’article premier du Dahir du 24 février 1958 portant Statut général de la fonction publique qui dispose que « tout Marocain a droit d’accéder, dans les conditions d’égalité, aux emplois publics».
L’article 22 de ce même statut tel qu’il a été modifié et complété par la loi n°50.05 prévoit lui-aussi que le recrutement dans les emplois publics a lieu conformément à des procédures garantissant l’égalité entres candidats, notamment le concours.
Dire donc que Lahcen Daoudi viole allégrement la Constitution et le statut général de la fonction publique tient donc d’une simple Lapalissade, tellement la ficelle dont il a usitée pour fermer la porte de l’emploi aux non fonctionnaires est grosse. Affirmer le contraire, serait méconnaître la stratégie de son patron, Abdelilah Benkirane, qui par lettre de cadrage interposée, vient d’en faire de même pour l’ensemble des Marocains.