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C’est une expérience exemplaire ayant donné des résultats «tangibles», «concrets» et «plus qu’honorables», commenteront Eneko Landaburu, ambassadeur de l’UE, Jacques Kemp, président de la fondation néerlandaise «IntEnt» et Abdelfettah Sahibi, directeur au ministère chargé des RME lors de la présentation du bilan de cette expérience lancée en 2009 pour encourager la diaspora à transférer son savoir acquis et à appuyer le montage de projets économiques au Maroc.
Ce satisfecit s’explique par le bilan plutôt positif de ce projet dont les initiateurs se sont fixé pour objectifs de créer en 4 ans, 225 entreprises et générer 1350 emplois.
Les RME d’Italie ont créé le plus d’entreprises (28%), suivis par ceux de France (25%), des Pays-Bas (16%), d’Espagne (15%), d’Allemagne (7%), de Belgique (4%), d’Angleterre (3%) et par ceux d’autres pays européens qui ne totalisent que 1% de création d’entreprises.
Côté genre, les hommes ont été à l’origine de la quasi-totalité des entreprises créées avec 58% alors que les femmes n’en ont créé que 15%.
Par secteurs, le tertiaire et le BTP arrivent en pole position avec 16% chacun, suivis de la restauration et l’hôtellerie (15%), l’import et la distribution (12%) les transports (11%) et l’industrie (3%).
Ce bilan fait également ressortir que 89% des entreprises créées en 2009, étaient encore actives en 2012.
«Les résultats sont probants et il faut que cette expérience se poursuive», dira M. Landaburu, également chef de la délégation de l’UE, qui a cofinancé ce projet, avec un apport de 1.497.305 euros sur les 2.230.098 investis au total.
La diaspora qui a participé au développement des pays européens d’accueil a démontré, à travers cette expérience, qu’elle peut être un facteur de croissance et de création de richesses et d’emplois dans le pays d’origine, a-t-il ajouté.