![Les Bleus retrouvent le sourire Les Bleus retrouvent le sourire](https://www.libe.ma/photo/art/default/5953367-8873375.jpg?v=1381737351)
Ribéry
aimante tout
Un but, trois passes décisives et une activité incessante sur le côté gauche: Franck Ribéry a été omniprésent au Parc des Princes prouvant une nouvelle fois qu’il est bel et bien le leader technique de la sélection. Didier Deschamps va toutefois devoir trouver une formule pour ne pas être trop dépendant de «Francky» et tenter d’équilibrer un jeu français qui penche singulièrement à gauche. Pour le futur adversaire des Bleus en novembre, la tactique défensive pourrait en effet être très simple: bloquer ce couloir pour casser le circuit préférentiel tricolore et réduire à néant l’influence de Ribéry. La Géorgie (0-0, le 6 septembre en qualifications du Mondial-2014) y était parfaitement parvenue en mettant deux voire trois joueurs aux basques du Bavarois. Résultat: la France avait été totalement démunie en attaque, ne trouvant des brèches qu’en toute fin de rencontre.
. Giroud-Benzema, problème de riche pour Deschamps
La soirée de vendredi a été marquée par un événement de taille avec le premier but de Benzema depuis le 5 juin 2012, soit 1222 minutes. Manque de chance pour le Madrilène, Giroud, son concurrent direct pour l’unique poste d’avant-centre dans le 4-2-3-1 de Deschamps, avait flambé en première période avec un doublé et avait excellé dans son rôle de pivot, dans la lignée de son bon début de saison avec Arsenal. De quoi causer des maux de tête au sélectionneur. Il reste une rencontre pour départager les deux joueurs même si Giroud, titularisé deux fois d’affilée aux dépens de Benzema, possède désormais une petite longueur d’avance sur son rival. Le principal atout du Gunner est d’être un joueur de surface, idéal pour un système à une pointe, alors que Benzema aime décrocher et participer au jeu.
Nasri remis
en selle
Deux mois après son retour en équipe de France, Nasri, assagi après ses problèmes de comportement de l’Euro-2012, s’impose comme un candidat très sérieux pour réintégrer le onze de départ. Il y a d’abord eu son but au Belarus (4-2, le 10 septembre en qualifications du Mondial), qui a redonné l’avantage à des Bleus en piteux état. Capable d’évoluer dans l’axe ou sur un côté, c’est dans le coeur du jeu qu’il a brillé vendredi dans un rôle jusque-là dévolu à Mathieu Valbuena. Deschamps ne peut que se satisfaire de la réhabilitation d’un joueur aux qualités techniques indéniables et dont l’expérience internationale (39 sélections) sera très utile à l’heure d’aborder les barrages. Surtout s’il dépouille son jeu comme le lui demande «DD». «Je sais qu’il a souffert de beaucoup de choses, du manque de ne pas être en équipe de France, a commenté le sélectionneur samedi. Son envie et sa faim se voient. Il les a très bien retranscrites sur le terrain. Après, il est dans un projet collectif, avec des règles de vie et tout le monde doit rester dans ce cadre-là.» La question centrale maintenant est de savoir comment faire cohabiter Nasri et Valbuena, qui avait les clés du milieu français jusque-là, même si le Marseillais peut également être positionné sur un côté. Loïc Rémy n’ayant pas vraiment marqué des points à droite face à l’Australie, la tendance actuelle penche pour une association Nasri-Valbuena, quitte à les voir permuter entre l’axe et le côté droit.
Cabaye réinstallé au milieu
La belle prestation du milieu de Newcastle, auteur d’un beau but, n’a pas non plus échappé à Deschamps. Réintégré en équipe de France après ces démêlés avec son club, Cabaye repostule naturellement à une place de titulaire qu’il avait gagnée depuis son bel Euro-2012. «Il s’est égaré pendant la période estivale, a expliqué le sélectionneur. Mais je n’ai pas découvert que c’était un bon joueur, un milieu de terrain qui a une influence, qui pèse sur le jeu, qui a une qualité de frappe.» Qui fera les frais de son retour? Pogba ou Matuidi?