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Lehbib Ould Ali Ould Saïd Ould Joumani, alias Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, est un ex-membre de la milice du Polisario, devenu premier chef terroriste au Sahel, à faire allégeance à Daech. Il vient de menacer d’attaquer la MINURSO et le Maroc.
Selon la chaîne qatarie, Al-Sahraoui qui se proclame désormais chef d’une filiale de Daech au “Grand Sahara”, a appelé ses terroristes à attaquer les Casques bleus de la MINURSO, au Sahara marocain.
Al Jazeera qui affirme avoir reçu un enregistrement vidéo contenant ces menaces, a ajouté que le terroriste polisarien a appelé aussi à attaquer des sites touristiques et des installations sécuritaires au Maroc.
Ce présumé chef, après des études dans une université de Constantine, en Algérie, a intégré la milice armée du Polisario avant de rejoindre le groupe terroriste sahélien, le MUJAO. Plus tard, il intègre le groupe terroriste algérien, Al-Mourabitoune, proche des services secrets algériens. Le 13 mai 2015, il s’auto-proclame “émir” et fait allégeance à Daech.
A rappeler que le groupe terroriste algérien, Al-Mourabitoune, de son chef Mokhtar Belmokhtar, et dans lequel Ould Ali a fait ses armes de terroriste, a été cité dans l’affaire des emails de Hilary Clinton, comme étant proche des services secrets algériens.
Réagissant à cette information, le Polisario qui tente de dissimuler ses connexions avec les différents groupes terroristes, a mis tout le monde dans le même panier, à commencer par le Maroc et ses services de renseignement qu’il accuse d’être en collision avec le MUJAO. Le Qatar serait la source de financement des opérations de ce dernier ainsi que d’autres groupes islamistes présents au Nord-Mali. Il accuse le Burkina Faso, dont les autorités fermeraient les yeux sur le passage d’armes destinées aux groupes terroristes basés au Nord du Mali. La liste de ceux accusés par le Polisario est longue et parmi eux le correspondant de l’AFP à Bamako, Serge Daniel, que le Polisario traite de « mercenaire à la solde de Rabat ». Les parties mises en cause, précisent les médias du Polisario, visent à déstabiliser l’Algérie, principal soutien de la cause sahraouie, ajoutant que lesdites menaces contre le Maroc seraient de simples manœuvres de diversion.