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Travailler dans les transports en commun est pourtant contre-productif, explique l’hebdomadaire allemand Die Zeit, qui cite un article paru dans le magazine économique Wirtschaftswoche. Car dans un environnement bruyant tel que le train ou le métro, il faut tout d’abord réussir à faire abstraction du brouhaha alentour et des arrêts successifs:
«Parvenir à se concentrer dans le train de façon à pouvoir effectuer un travail qui demande une grande concentration demande un tel effort que cela conduit à un épuisement disproportionné. C’est pourquoi ceux qui travaillent sur un ordinateur portable constatent souvent, à la descente du train, qu’ils n’ont pas réussi à travailler énormément, mais qu’en revanche, ils sont eux-mêmes extrêmement fatigués.»
Sans compter qu’être interrompu dans son travail par l’arrivée d’un contrôleur ou de quelqu’un sur le siège d’à côté fait perdre beaucoup plus de temps qu’on ne le croirait: il nous faut souvent plusieurs minutes (jusqu’à un quart d’heure) pour pouvoir reprendre une tâche là où on l’avait arrêtée.
A la fin d’une journée de travail, ceux qui rentrent chez eux en train devraient plutôt admirer le paysage par la fenêtre, non seulement pour se détendre mais surtout pour bien faire la coupure entre travail et loisirs. Comme l’explique le professeur Karl-Heinz Geiuler, spécialiste de la gestion du temps: «L’être humain […] ne peut pas passer d’un mode travail à un mode loisirs avec un interrupteur. […] Quand on ne prend pas le temps de faire ces transitions, la productivité en est alors affectée, c’est constaté de façon empirique. On ne peut donc pas mettre toute son énergie à profit, parce qu’on a encore l’esprit occupé par d’autres choses».
Et si on s’ennuie à regarder les paysages défiler, c’est encore mieux. Comme le rappelle le psychologue Stephan Grünewald, c’est lors de ces moments où l’on ne fait rien, où l’on s’évade dans ses pensées, qu’on est le plus créatif et que naissent les meilleures idées.