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Une initiative qui fait sourire plusieurs observateurs qui s’interrogent sur l’utilité de cette formation puisque depuis 2006, colloques, tables rondes, consultations, ateliers, rapports et séminaires se succèdent et se ressemblent sans que le problème du transport urbain soit résolu. « Les études et les diagnostics ne manquent pas, ce qui fait défaut, c’est une réelle prise de conscience de la part des pouvoirs publics », nous a indiqué Labri Ziyati, expert dans le secteur des transports publics.
Les observateurs sont unanimes à considérer que la situation des transports urbains ne s’est pas beaucoup améliorée malgré les quelques avancées réalisées.
Si les pouvoirs publics ont réussi à entamer une réforme institutionnelle en procédant à l’amendement de la Charte communale permettant l’amélioration des mécanismes de gestion du service ainsi que la création de sociétés publiques locales, avec l’Etat associé, dédiées à la réalisation de projets de transport en commun comme c’est le cas à Casablanca et Rabat, ces avancées restent loin d’occulter une réalité moins réjouissante et pointée du doigt, même de la part de la BM dans l’un de ses rapports sur le secteur.
En effet, le domaine souffre de la faiblesse du cadre institutionnel et réglementaire car le secteur manque de textes juridiques en termes d’organisation, de régulation et de financement des transports publics. Si les communes sont responsables des déplacements urbains, il n’en reste pas moins que sur le terrain, les superpositions de compétences sont fortes sans oublier l’absence d’une autorité d’agglomération pour l’organisation et la gestion des transports publics et les compétences techniques à tous les niveaux ainsi que le nombre insuffisant de personnes affectées aux déplacements urbains. Une situation appelée à s’aggraver avec le manque d’une vision cohérente et intégrée et la multiplicité des intervenants provoquant un déficit de coordination en matière de gestion de la mobilité. L’absence de mécanismes de financement du service public pose également problème. Selon un rapport de la BM datant de 2008, le secteur a été estimé largement sous-financé, tant au niveau du fonctionnement que de l’investissement. En effet, il n’existe aucune source spécifiquement dédiée aux déplacements urbains. Les taxes (vignette et TIC) perçues auprès des bénéficiaires directs des infrastructures de déplacement urbain ne financent d’ailleurs que très peu le secteur. Un constat que vit encore aujourd’hui le secteur. En conclusion, peu de choses ont changé depuis 2006. Une constante qui en dit long sur l’échec de la stratégie nationale des transports urbains dont l’objectif est pourtant de mettre en place un système de transport urbain efficace, d’une qualité raisonnable, respectant l’environnement et répondant aux besoins des couches sociales.