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Dans ce cadre, elle a dénoncé la limitation de la liberté d’expression et du droit de réunion pacifique au Maroc.
« Le Maroc a répondu aux manifestations en cours dans la région troublée du Rif tout au long de l'année 2017 avec son alternance caractéristique entre la tolérance et la répression. Les forces de sécurité ont autorisé de nombreuses manifestations de rue contre la négligence présumée du gouvernement central à l'égard des besoins de la région mais, à partir du mois de mai, elles ont arrêté des activistes du mouvement protestataire Hirak du Rif, battant et maltraitant bon nombre d’entre eux », a indiqué en substance HRW.
Concernant le Code de la presse et des publications, adopté par le Parlement en juillet 2016, l’ONG précise qu’il « élimine les peines de prison tout en imposant des amendes et des suspensions de publications ou de sites Internet ordonnées par le tribunal comme sanction pour de nombreux délits d’expression non violente », alors que « le Code pénal maintient la prison comme une punition pour une variété de délits d'expression non-violente ».
Human Rights Watch indique également qu’ « un grand nombre des manifestants détenus ont affirmé avoir été battus par des policiers lors de leur arrestation et ont déclaré que la police les avait forcés à signer des déclarations écrites qu’ils n’avaient pas pu lire. Des médecins légistes nommés par le Conseil national des droits de l'Homme, qui avaient examiné des manifestants détenus, ont établi des rapports qui ont corroboré certaines de ces allégations », mais « les tribunaux ont déclaré les manifestants coupables d'avoir insulté et agressé physiquement des membres des forces de sécurité, de rébellion armée et de destruction de biens publics, les condamnant pour la plupart à des peines de prison de 18 mois ou moins ».
Toujours selon cette ONG, « les autorités continuent de manière arbitraire d’entraver le fonctionnement de nombreuses associations ou de les empêcher d'obtenir une reconnaissance légale, alors même que la Constitution de 2011 garantit la liberté d'association ».
Ce rapport qui a été rendu public quelques jours après celui de l’ONG américaine Freedom House qui n’a pas été, lui aussi, très tendre envers le Maroc qu’elle a classé comme pays "partiellement libre" avec un score de 39/100, soit 2 points de moins qu’en 2017 en mettant en relief le fait que le score sur les libertés civiles y a baissé "en raison des réactions sévères de l’Etat aux manifestations majeures tout au long de l’année écoulée ».