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Cette rencontre importante vise à partager les résultats de l’enquête de suivi de la demande des touristes nationaux et à débattre des actions et projets engagés par les secteurs public et privé pour le développement du tourisme interne, relaye la Map.
Le tourisme interne, dénommé aussi tourisme national, domestique ou intérieur, constitue un apport considérable au développement économique régional par la répartition d’une part des richesses nationales. Il permet outre l’atténuation des effets de la saisonnalité du tourisme international sur la rentabilité des établissements d’hébergement, en particulier, et sur celle des entreprises touristiques, en général, le maintien des emplois et des effets induits sur les transports divers et les autres entreprises de services.
Selon une étude réalisée par la Fédération nationale du tourisme (FNT) il y a quelques années, sur près de 18,9 millions de nuitées en 2011, 4,45 millions ont été réalisées par des résidents, soit 26,3% du total. Cette proportion est aujourd’hui de l’ordre de 28%. D’après l’étude, le marché domestique est devenu le 2e marché du secteur en termes de nuitées dans les établissements d’hébergement classés avec environ 5 millions de nuitées, poursuivant sa tendance ascendante malgré la crise internationale. Les professionnels estiment, quant à eux, que le tourisme interne doit représenter 40% du tourisme national en 2015, soit plus que la norme admise au niveau international, c’est-à-dire le tiers des touristes, les deux autres étant répartis entre tourisme de loisirs et le Mice. Dans un pays comme la France, le tourisme interne représente 50% du total.