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Ce voyage à Moscou, j'en ai rêvé alors que j'étais encore ado, disons post-ado. J'étais encore jeune étudiant en France et déjà apprenti-révolutionnaire, et Moscou, à l’époque capitale de l’ex-URSS, était considérée comme un peu La Mecque des marxistes-léninistes-humanistes-idéalistes dont je faisais plus ou moins ouvertement partie. Ensuite, beaucoup plus tard, adulte, vacciné, marié, père de famille et presque embourgeoisé, j'ai failli y aller, encouragé en cela par une grande amie et collègue de travail, russe par sa mère. Et c'est seulement il y a quelques jours que j'ai réussi enfin à réaliser ce rêve que j'avais presque oublié, mais qui avait émergé très naturellement dès qu’on avait commencé à parler du Mondial en Russie. La réalisation de ce rêve, je la dois à mon appartenance toute récente à la FIJET – Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme et à l’AMJET sa section locale, et dont votre modeste serviteur est l’actuel secrétaire général. En effet, c'est grâce à cette grande organisation professionnelle que j'ai été invité par le département des Sports et du Tourisme du gouvernement de Moscou pour un voyage de presse destiné à faire connaître et à promouvoir le tourisme à Moscou, au lendemain de la Coupe du monde 2018 et qui a été organisée avec le succès et le brio que l'on sait.
C'est ce court mais si intense voyage que je vais essayer de vous raconter dans cette mini-série de 3 articles, durant cette semaine.
J’ai été très tenté au début de titrer ce 2ème article de la série sur ma visite à Moscou : «Moscou entre authenticité et Modernité», mais j’ai eu peur que cela fasse à la fois confusion et diversion. Cela dit, rappelez-vous, juste entre nous, que le premier mouvement qui avait été créé et qui avait donné lieu au fameux «Parti authentique et moderne” était composé de nombreux ex-militants marxistes-léninistes. Comme quoi, cela n’aurait pas été tout à fait une aberration.
Trêve de plaisanterie et revenons à Moscou.
Si dans le premier article, je vous avais fait part de mon admiration pour le côté vert présent et imposant de la ville de Moscou, aujourd’hui, je vais vous parler aussi bien de l’Histoire, avec un grand H, l’Histoire passée que l’on trouve partout, à tous les coins de rue, que de l’Histoire qu’ils sont en train d’écrire, c’est-à-dire celle de la Russie d’aujourd’hui, et bien entendu, la Russie de demain.
Notre visite a été programmée sur seulement 3 jours ; or il faut sans doute 3 mois voire plus pour pouvoir prétendre visiter cette grande ville qu’est Moscou.
C’est pour cela que nous n’avons pu visiter qu’un nombre très limité de monuments et sites historiques.
Je vais commencer par les cathédrales, d’abord parce qu’elles sont toutes très belles, très colorées et très imposantes, ensuite parce qu’après l’ère du tsarisme, la Russie avait connu la Révolution bolchévique, c’est-à-dire une révolution communiste qui est connue pour être antireligieuse. Par conséquent, on aurait pu parfaitement imaginer l’élimination et la disparition de tout édifice religieux. Or, il n’en fut rien, puisque, disais-je, Moscou regorge de cathédrales et d’églises qui n’ont plus peur de se montrer.
La plus connue car peut-être la plus visible grâce à son allure provocante, ses dômes multicolores et surtout à sa proximité avec la célèbre Place rouge, c’est la Cathédrale de Saint Basile Le Bienheureux.
Cette cathédrale a failli être dynamitée par les Français avant leur départ, mais ils n’auraient pas eu le temps de le faire. Le pouvoir bolchévique avait lui aussi eu l’idée de la détruire, mais il ne l’a pas fait. Ouf !
Oui, mais il a fini par le faire mais pour une autre cathédrale qui, elle aussi, était très belle, et qui est toujours très belle. Oui, parce qu’elle a ressuscité. C’est la Cathédrale du Christ-Sauveur. Son histoire est touchante, presque amusante. En effet, cette cathédrale a été construite au 19è siècle, en hommage à la victoire russe sur l’armée de Napoléon. Beaucoup plus tard, sous le règne de Staline, on a décidé de la démolir et de construire à sa place la plus grande piscine à ciel ouvert du monde, la Piscine Moskva, pour l’offrir au peuple moscovite qui en avait sûrement profité durant l’été qui est, je peux en témoigner, très chaud à Moscou.
Et puis, presque 60 ans après, en 1995, sous la présidence d’Eltsine, je suppose, il a été décidé de reconstruire, à l’identique, cette magnifique cathédrale, avec ses dômes magnifiquement dorés qu’on peut admirer de plusieurs coins de Moscou et que des milliers de touristes viennent visiter chaque jour.
Toute cette étonnante histoire nous été racontée par notre sympathique guide Julie, dans un anglais parfait avec toutefois ce petit “r” cher aux charmantes espionnes russes des films de James Bond.
Si j’ai beaucoup insisté sur ce point, c’est pour vous dire que les Moscovites sont très fiers de leur Histoire, ancienne et récente et de ses principaux témoins qui sont, justement, les bâtiments et les monuments.
Les sites historiques, il y en a partout. Des théâtres, de nombreux beaux et grands théâtres - dont le célébrissime Bolchoï -; des musées de tout genre, dont Bunker 42, que avons pu visiter et qui, du haut de ses 60 m sous le sol, nous rappelle la longue guerre froide; des statues, des dizaines de statues de toutes dimensions, dont celle de Lénine qui trône fièrement et hautement à l’entrée principale du Grand Complexe des Sports de Moscou, un des plus beaux espaces sportifs que j’ai vus dans ma vie, et qui a abrité, entre autres, les grands matchs du dernier Mondial de foot de Moscou.
Et il y a aussi les hôtels, de grands palaces, grandioses, construits au siècle dernier, des bâtiments d’une beauté arrogante et qui continuent d’offrir aux richissimes du pays et du monde entier tout le confort exigé, ou d’autres établissements, plus récents, plus modernes, et tout aussi imposants, qui appartiennent aux chaînes les plus prestigieuses de la planète.
Et enfin, il y a les Tours, dont je vous ai un peu parlé dans mon article précédent. Tout ce que je peux ajouter, c’est qu’elles sont très hautes, très belles, et très modernes et n’ont rien à envier à celles de New York, de Londres ou de Sidney.
En tout cas, je n’ai pas l’impression qu’ils ont l’intention de s’arrêter en si bon chemin.
C’est pour vous dire que les Moscovites, et sûrement aussi tous les Russes, ne veulent pas oublier leur Histoire, toute leur Histoire, et font tout pour l’entretenir et la garder intéressante à raconter, et en même temps ils nous montrent qu’ils ne sont pas prisonniers de cette Histoire, aussi glorieuse ou tragique soit-elle.
Moscou regarde vers l’avenir, un avenir qu’elle souhaite aussi grand et aussi haut que son passé.
C'est ce court mais si intense voyage que je vais essayer de vous raconter dans cette mini-série de 3 articles, durant cette semaine.
J’ai été très tenté au début de titrer ce 2ème article de la série sur ma visite à Moscou : «Moscou entre authenticité et Modernité», mais j’ai eu peur que cela fasse à la fois confusion et diversion. Cela dit, rappelez-vous, juste entre nous, que le premier mouvement qui avait été créé et qui avait donné lieu au fameux «Parti authentique et moderne” était composé de nombreux ex-militants marxistes-léninistes. Comme quoi, cela n’aurait pas été tout à fait une aberration.
Trêve de plaisanterie et revenons à Moscou.
Si dans le premier article, je vous avais fait part de mon admiration pour le côté vert présent et imposant de la ville de Moscou, aujourd’hui, je vais vous parler aussi bien de l’Histoire, avec un grand H, l’Histoire passée que l’on trouve partout, à tous les coins de rue, que de l’Histoire qu’ils sont en train d’écrire, c’est-à-dire celle de la Russie d’aujourd’hui, et bien entendu, la Russie de demain.
Notre visite a été programmée sur seulement 3 jours ; or il faut sans doute 3 mois voire plus pour pouvoir prétendre visiter cette grande ville qu’est Moscou.
C’est pour cela que nous n’avons pu visiter qu’un nombre très limité de monuments et sites historiques.
Je vais commencer par les cathédrales, d’abord parce qu’elles sont toutes très belles, très colorées et très imposantes, ensuite parce qu’après l’ère du tsarisme, la Russie avait connu la Révolution bolchévique, c’est-à-dire une révolution communiste qui est connue pour être antireligieuse. Par conséquent, on aurait pu parfaitement imaginer l’élimination et la disparition de tout édifice religieux. Or, il n’en fut rien, puisque, disais-je, Moscou regorge de cathédrales et d’églises qui n’ont plus peur de se montrer.
La plus connue car peut-être la plus visible grâce à son allure provocante, ses dômes multicolores et surtout à sa proximité avec la célèbre Place rouge, c’est la Cathédrale de Saint Basile Le Bienheureux.
Cette cathédrale a failli être dynamitée par les Français avant leur départ, mais ils n’auraient pas eu le temps de le faire. Le pouvoir bolchévique avait lui aussi eu l’idée de la détruire, mais il ne l’a pas fait. Ouf !
Oui, mais il a fini par le faire mais pour une autre cathédrale qui, elle aussi, était très belle, et qui est toujours très belle. Oui, parce qu’elle a ressuscité. C’est la Cathédrale du Christ-Sauveur. Son histoire est touchante, presque amusante. En effet, cette cathédrale a été construite au 19è siècle, en hommage à la victoire russe sur l’armée de Napoléon. Beaucoup plus tard, sous le règne de Staline, on a décidé de la démolir et de construire à sa place la plus grande piscine à ciel ouvert du monde, la Piscine Moskva, pour l’offrir au peuple moscovite qui en avait sûrement profité durant l’été qui est, je peux en témoigner, très chaud à Moscou.
Et puis, presque 60 ans après, en 1995, sous la présidence d’Eltsine, je suppose, il a été décidé de reconstruire, à l’identique, cette magnifique cathédrale, avec ses dômes magnifiquement dorés qu’on peut admirer de plusieurs coins de Moscou et que des milliers de touristes viennent visiter chaque jour.
Toute cette étonnante histoire nous été racontée par notre sympathique guide Julie, dans un anglais parfait avec toutefois ce petit “r” cher aux charmantes espionnes russes des films de James Bond.
Si j’ai beaucoup insisté sur ce point, c’est pour vous dire que les Moscovites sont très fiers de leur Histoire, ancienne et récente et de ses principaux témoins qui sont, justement, les bâtiments et les monuments.
Les sites historiques, il y en a partout. Des théâtres, de nombreux beaux et grands théâtres - dont le célébrissime Bolchoï -; des musées de tout genre, dont Bunker 42, que avons pu visiter et qui, du haut de ses 60 m sous le sol, nous rappelle la longue guerre froide; des statues, des dizaines de statues de toutes dimensions, dont celle de Lénine qui trône fièrement et hautement à l’entrée principale du Grand Complexe des Sports de Moscou, un des plus beaux espaces sportifs que j’ai vus dans ma vie, et qui a abrité, entre autres, les grands matchs du dernier Mondial de foot de Moscou.
Et il y a aussi les hôtels, de grands palaces, grandioses, construits au siècle dernier, des bâtiments d’une beauté arrogante et qui continuent d’offrir aux richissimes du pays et du monde entier tout le confort exigé, ou d’autres établissements, plus récents, plus modernes, et tout aussi imposants, qui appartiennent aux chaînes les plus prestigieuses de la planète.
Et enfin, il y a les Tours, dont je vous ai un peu parlé dans mon article précédent. Tout ce que je peux ajouter, c’est qu’elles sont très hautes, très belles, et très modernes et n’ont rien à envier à celles de New York, de Londres ou de Sidney.
En tout cas, je n’ai pas l’impression qu’ils ont l’intention de s’arrêter en si bon chemin.
C’est pour vous dire que les Moscovites, et sûrement aussi tous les Russes, ne veulent pas oublier leur Histoire, toute leur Histoire, et font tout pour l’entretenir et la garder intéressante à raconter, et en même temps ils nous montrent qu’ils ne sont pas prisonniers de cette Histoire, aussi glorieuse ou tragique soit-elle.
Moscou regarde vers l’avenir, un avenir qu’elle souhaite aussi grand et aussi haut que son passé.