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![Le torchon brûle entre syndicats et délégations du MEN : L'ire des enseignants de Zagora et Ouarzazate Le torchon brûle entre syndicats et délégations du MEN : L'ire des enseignants de Zagora et Ouarzazate](https://www.libe.ma/photo/art/default/2545688-3588768.jpg?v=1292323204)
Les doléances des manifestants à Zagora ont été claires : mettre en œuvre trois procès-verbaux signés de concert entre les syndicats et la délégation provinciale de l'éducation nationale. Une question de réhabilitation de la confiance entre les parties, disent les syndicalistes. Mais le slogan de cette grève comprenait aussi la défense de l'école publique, la gratuité de l'enseignement et la garantie du droit à la grève. Ce dernier point aurait été la cause du flux important qu'a connue cette manifestation étant donné que le département du MEN a décidé la retenu sur salaire des jours de grève observés dans la province. Pour sa part, les associations des parents et tuteurs d'élèves ont soutenu les syndicats et estiment que le ministère n'a pas honoré ses engagements dûment pris et signés dans des PV communs. L'on prévoit ainsi un une multiplication des grèves lors de la semaine qui commence. Mardi, les sections syndicales de Zagora tiendront un point de presse sur leur programme d'action basé sur un certain nombre de doléances : mettre à la disposition de cette province un effectif de 100 enseignants, dont 60 pour le primaire. Pour elles, la solution serait de faire bénéficier le personnel d'une indemnité de fonction dans des zones reculées.
A Ouarzazate, les marches et sit-in devant la délégation n'ont abouti à rien. Le dialogue a été sans résultat et les syndicats (FDT, CDT, UMT, UGTM, UNMT) évoquent d'éventuels détournements de fonds et de dysfonctionnements au niveau de la gestion financière au sein de la délégation, avec des preuves à l'appui de certaines transactions. La question de défalcation des salaires au mois d'octobre, qui intéresse près de 33 mille enseignants selon les syndicats, a été également à l'ordre du jour, soulignant qu'il s'agit d'une grave menace contre le droit à la grève. Là aussi, l'on avait décidé de poursuivre la protestation à travers une autre semaine de grève à partir du 21 décembre courant. Une intervention de haut niveau au sein du département du MEN s'avère donc nécessaire pour éviter une année blanche.