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Lors de ce sit-in accompagnant cette grève, au nom de la FDT, l'UNTM et de l'UMT, Abdelhamid Fatihi, Mohamed Alyatim et Handouf ont prononcé des allocutions pour imputer au gouvernement la responsabilité de l'échec du dialogue social. Ils ont également exposé les raisons de ce débrayage et réitéré leur prédisposition à reprendre le dialogue avec le gouvernement appelé cependant à déployer davantage d'efforts pour la satisfaction des revendications, somme toutes légitimes, de la classe ouvrière. Pour sa part, Larbi Habchi, membre du bureau central de la FDT, tout en déclarant que la grève s'est déroulée dans le calme et aucun incident de quelque nature que ce soit n'a été enregistré, il a tenu à préciser à propos de ce sit-in, qu’on n'a jamais vécu un pareil rassemblement.
Dans l'Enseignement, le premier constat est que la grève a été largement suivie par les enseignants qui ont adhéré à ce mouvement en toute spontanéité et cimenté par la même occasion l'esprit d'unité dans la lutte pour faire aboutir leurs revendications. Selon des sources syndicales, le taux de participation au niveau national dépasse de loin les 90%.
Quant à la Santé, les services hospitaliers de certaines villes telles Casablanca, Marrakech et Fès ont été paralysés à l'exception des urgences et des services de réanimation. A titre d'exemple, le taux de participation enregistré à Ibn Rochd et 20 Août avoisinait les 100%. D'un autre côté, Larbi Lakhrim, secrétaire général du syndicat démocratique des collectivités locales, a qualifié ce mouvement de franc succès et de leçon au gouvernement particulièrement au ministère de l'Intérieur pour l'inciter à trouver les solutions appropriées aux dossiers en suspens, satisfaire les revendications de cette frange et s'engager dans une politique sociale à même de mettre fin à la dégradation de leur pouvoir d'achat. Mais le succès de cette grève aura-t-il de l'écho auprès du gouvernement et le sensibilisera-t-il suffisamment en vue de prendre au sérieux le cahier revendicatif des centrales syndicales décidées à poursuivre leurs luttes pour défendre leurs droits et intérêts.