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Sur le sujet du médecin de famille au Maroc, les parlementaires ont souligné que plusieurs expériences ont démontré l'importance de ce profil dans le suivi de la famille et la réduction de l'encombrement des hôpitaux, s'interrogeant sur les mesures gouvernementales visant à intégrer ce type de médecine dans le système de santé marocain.
Dans ce sens, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a affirmé que la «médecine de famille» a donné des résultats très encourageants au niveau international, ajoutant que ce système assure la cohésion sociale de la famille et incarne la politique de proximité, qui contribue à réduire l'encombrement dans les hôpitaux.
Il a noté que le ministère est conscient de l’importance de cette question, rappelant que 44 médecins de famille ont été diplômés en 2017 et 26 en 2018, ajoutant que 50 autres devront obtenir leur diplôme en 2020.
Concernant la situation du système de santé au Maroc, le ministre a souligné la nécessité de le revoir de manière radicale et globale, notant que pour y parvenir, des mesures provisoires doivent être adoptées.
Dans ce sens, le ministre a indiqué que la régionalisation avancée apportera une excellente solution à cette problématique, dans le cadre d’une approche participative déterminant les solutions adéquates pour chaque région.
Il a, par ailleurs, insisté sur la nécessité d’élaborer un programme médical capable de pallier les déficits et de venir à bout des contraintes et carences enregistrées dans chaque région.
Evoquant la mise à niveau et l’élargissement de l’offre de soin au Maroc, le ministre a fait savoir qu’en attendant une réforme radicale du système de santé, il faut être réaliste dans la prise de mesures visant à améliorer les services de santé dans le cadre de la régionalisation avancée.
Khalid Ait Taleb a, également, mis en exergue la nécessité de mettre en place une carte sanitaire régionale, tenant compte des spécificités de chaque région et pouvant répondre à ses besoins.
Cette séance a, également, été l'occasion pour les parlementaires d'aborder divers sujets relatifs au secteur de la santé, notamment les services dans certains hôpitaux, l'absence de prix de référence pour les fournitures médicales et paramédicales utilisées dans les opérations chirurgicales, la détérioration des services des urgences dans certains hôpitaux, la gestion des stocks de médicaments, le manque de transport sanitaire ou encore la mise à disposition des traitements gratuits pour les malades de cancer.