A cet effet, le directeur administratif du Raja de Casablanca, Saïd Bouzarouata s’était rendu hier à Cologne en Allemagne, sachant qu’il devrait être rejoint aujourd’hui par le physiothérapeute de l’équipe nationale, Karim Sarhane. Ces derniers, et comme le stipule le règlement en matière de contrôle antidopage, devront assister à l’opération de l’identification de l’échantillon «B» prévue ce jeudi dans un laboratoire de l’université de Cologne.
Tout se jouera donc à partir de ce jeudi. Si l’échantillon «B» infirme le résultat de l’échantillon «A», c’est d’ailleurs tout le mal que l’on puisse souhaiter à Hamza Abourazzouk, la page sera tournée pour de bon et ça sera un simple triste souvenir pour l’ex-joueur du MAS et de la JSM. Si c’est l’autre scénario qui prend forme, confirmation positive de l’échantillon «B», l’attaquant des Verts encourt le risque d’une suspension qui peut aller jusqu’à deux saisons. Autrement dit un sacré coup de frein pour sa carrière sportive.
Depuis le déclenchement de cette affaire, Hamza Abourazzouk avait clamé faut et fort son innocence, tonnant qu’il n’a jamais pris aucun médicament sans l’avis du médecin du Raja de Casablanca.
Pour rappel, Abourazzouk, âgé de 27 printemps, avait fait ses premiers pas avec le Wydad sans pouvoir accéder à l’équipe première. En 2007, il quitte la maison des Rouges pour aller tenter sa chance du côté de Laâyoune avec la Jeunesse de Sportive de Massira. Deux saisons lui ont suffi pour se faire un nom sur la scène nationale, rejoignant en 2009 le Moghreb de Fès, club avec lequel il avait brillé de mille feux. Au MAS, il a étoffé son palmarès avec trois titres à la clé : Coupe du Trône, Coupe de la CAF et Super Coupe d’Afrique.
Ses performances avec le club fassi de 2009 à 2012 (32 buts) lui ont ouvert la voie du Raja et de l’équipe nationale. Avec les Verts, il avait remporté l’année dernière le titre de champion du Maroc, alors qu’avec le Onze marocain des locaux, il avait gagné la Coupe arabe des nations en 2012 en Arabie Saoudite.