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Cette nouvelle condamnation relance le débat sur la peine de mort au Maroc. L'article 16 du Code pénal prévoit la peine maximale, à savoir passer par les armes pour les délits suivants : homicide aggravé, torture, vol à main armée, incendie criminel, trahison, désertion et enfin atteinte à la vie du Roi. Cependant, si plusieurs condamnations à mort ont été prononcées, souvent les exécutions se font rarement. La dernière remonte à 1993 et concerne le commissaire Tabet. 129 condamnés attendent, selon des statistiques de 2006, d'être exécutés. C'est dire que l'on prononce la peine capitale dans des cas d'extrême gravité et que l'on applique rarement la sentence de cette peine.
Les partisans de l’abolitionnisme sont souvent montés au créneau pour demander l'élimination de la peine capitale, mais on continue à prononcer des condamnations à mort au Maroc. A l'USFP, on s'est déjà prononcé pour l'abolition en novembre 2006. « Je serai parmi ceux qui applaudiront quand la peine capitale sera abrogée au Maroc », déclarait en 2003 Feu Bouzoubaa, ministre de la Justice à l'époque.
A ce propos, Abdelwahid Radi affirmait: « Actuellement au Maroc, il n'y a ni consensus sur l'abolition ni sur le maintien de la peine de mort. Mais le Maroc a la ferme volonté de faire en sorte que les tribunaux ne prononcent plus ce genre de verdict inacceptable. Toutefois, pour de nombreux observateurs, l'abolition de la peine capitale au royaume n'est plus qu'une question de temps puisque le débat en est à sa phase finale.