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En termes de production, les analystes financiers ont mis en avant une hausse de 15% de l’arboriculture fruitière, en rapport avec la bonne tenue de l’olivier (+24%) et des agrumes (+7%), une amélioration de 5% des cultures industrielles, une ascension de 5% des cultures maraîchères, au moment où l’élevage et les cultures fourragères ont bondi
de 4%.
Quoique impactée par une campagne agricole en deçà de sa moyenne historique, avec une production céréalière estimée à 33,5 millions de quintaux (-70% par rapport à la campagne agricole précédente), l’économie marocaine continue de faire preuve de résilience d’ensemble bénéficiant notamment du raffermissement de la demande extérieure, souligne Upline dans sa publication mensuelle "Eco-Flash".
Sur le plan des activités non agricoles, les industries manufacturières semblent se redresser sur fond d’une demande extérieure favorablement orientée pour les activités d’automobile (+14,9% à fin avril 2016 à 18,9 MMDH), d’aéronautique (+8,6% à 2,6 MMDH), d’électronique (+5,1% à 2,8 MMDH), et dans une moindre mesure, d’industrie du textile et cuir (+4,8% à 12 MMDH).
En attestent également la reprise des importations de biens d’équipements de 15,6% à 34,4 MMDH et l’affermissement de 4% de l’encours du crédit à l’équipement à fin avril dernier, ce qui augure de l’orientation positive de l’effort d’investissement des entreprises en 2016, estime la filiale du Groupe Banque Populaire.
Cette dernière a noté que les perspectives pour la période s’étalant de mai 2016 à juillet 2016 font état d’une anticipation d’amélioration de la production et des ventes dans l’ensemble des branches, d’après les résultats de l’enquête de conjoncture de la Banque centrale.
S’agissant des autres activités, la production de l’énergie électrique s’est légèrement améliorée de 1,7 à fin mars 2016, en variation annuelle, en raison de la bonne tenue de la production totale de l’ONEE (+7,8%), atténuée par le léger repli de la production privée de 0,7% et par le recul de 8,9% de la production des parcs éoliens (Haouma, Akhfennir et Foum El Ouad).
La publication n’a pas manqué de souligner l’appréciation de 2,6% de la consommation de l’énergie électrique au cours de la même période. Pour sa part, le secteur touristique affiche des indicateurs en berne. Les activités touristiques poursuivent leur repli de 1,5% à fin février 2016 (contre -0,8% à la même période un an auparavant) en lien avec la baisse de 4,7% des arrivées des touristes étrangers. Les nuitées dans les établissements d’hébergements classés ont reculé de 1,2% (contre -7,9% à fin février 2015).