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«On a pris le temps qu’il fallait. D’ailleurs, les trois points de discussion ont été déjà pleinement débattus au sein des commissions», nous a expliqué Mustapha El Haya, vice-président du Conseil de la ville avant d’ajouter : «Ceci d’autant plus qu’il y a une entente entre les composantes politiques du Conseil afin de trancher ces points avant le départ du président du Conseil en vacances».
Même son de cloche du côté de cet autre édile de la ville qui nous a affirmé qu’il y avait un accord préalable pour que cette session se déroule rapidement et dans le calme. « La décision d’augmenter de 10% les bourses accordées aux arrondissements pour l’année fiscale 2014, a été déjà prise ainsi que celle d’accorder des ressources financières du Conseil à certains travaux et l’achat d’une parcelle de terrain. Des décisions qui ont été approuvées à l’unanimité », nous a-t-il précisé.
Des propos que ne semblent pas partager d’autres membres du Conseil de la ville. Pour eux, la rapidité des travaux de la session de juillet trouve son explication dans le fait qu’il y a entente entre les partis politiques composant le Conseil, sauf le PJD, et Sajid. «Les choses semblent sur la bonne voie notamment après le revers subi par le PJD avec le retrait de la délégation de la signature au 5ème vice-président, Mustapha El Haya », nous a expliqué un édile de la ville. Selon lui, le PJD avait pour habitude de bloquer toute décision et d’entraver le bon fonctionnement du Conseil. «Aujourd’hui, il s’avère que le PJD n’est plus le parti politique dominant», a-t-il ajouté.
Un avis qui n’est pas du goût de cet édile de l’opposition. « Il faut savoir que la session de juillet n’avait pas beaucoup d’enjeux politiques. Les trois points discutés sont plutôt techniques et sans enjeux majeurs», nous a-t-il déclaré. Un autre élu va plus loin. D’après lui, la rapidité des travaux de la session de juillet en dit long sur l’indifférence affichée par les édiles de la ville face à la chose publique casablancaise. «On est en train de subir un changement dangereux dans le traitement des dossiers. Tout se fait dans la précipitation et tout le monde s’en fout», nous a-t-il confié. Pour lui, cette situation est due aux bénéficies tirés par les élus de la ville. «Chaque élu bénéfice aujourd’hui de certains privilèges. C’est pourquoi ils gardent le silence face à cette tragédie qui se joue devant les Casablancais», a-t-il conclu.