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Il a ainsi fustigé la manière avec laquelle le ministre a géré le mouvement des personnels du ministère. « C’était une catastrophe », déclare Charifi Alaoui, membre du bureau national du SDJ, dans une déclaration à Libé. « C’est la première fois dans l’histoire du ministère de la Justice que la liste du mouvement a été préparée de manière unilatérale », ajoute-t-il.
Alaoui Charifi nous a expliqué, dans ce sens, que le SDJ a, effectivement, assisté à une réunion de la Commission chargée de ce mouvement au mois de juillet dernier, mais ses représentants ont refusé de trancher dans une affaire qui concernait les fonctionnaires en présence d’un conseiller du ministre (poste politique et non administratif), et il a été décidé de se réunir une autre fois le 21 juillet, mais « nous avons été surpris trois heures seulement après la tenue de la première réunion, par la publication de la liste du mouvement, ce qui prouve que cette liste a été préalablement préparée par le ministre sans concertation avec notre syndicat », qui est le plus représentatif dans le secteur.
Notre source a ajouté que cette manière de gérer ce dossier sensible a provoqué l’ire des fonctionnaires, ce qui augure d’une prochaine rentrée politique qui annonce de nouvelles séries de protestations.
Le dernier communiqué du bureau national du SDJ a parfaitement exprimé cette colère en assurant que le ministre a agi ainsi dans le dessein d’«humilier les fonctionnaires du secteur et les mettre à genou car ils ont combattu sa dictature». Aussi accuse-t-il le ministère de la Justice de «clientélisme» dans la gestion des centres de vacances dépendant de la Fondation Mohammadia des œuvres sociales des magistrats et fonctionnaires de la Justice.
Le SDJ qui mène depuis plus d’une année une lutte acharnée pour faire valoir les droits des fonctionnaires de la justice, critique ouvertement le fait qu’un membre dirigeant du PJD ait bénéficié des services du centre de vacances d’Agadir alors que sa femme n’est pas fonctionnaire au sein du ministère et n’assume que la fonction de conseillère de Mustapha Ramid, ce qui ne lui en donne pas le droit, pendant que les demandes des fonctionnaires du secteur ont été, tout bonnement, rejetées.