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On se rappelle que pendant l’été dernier, le bras de fer avait été déclenché entre le Syndicat des employés des autoroutes et la direction de l’ADM. La principale doléance était alors l’intégration des agents des sociétés contractuelles. Aujourd’hui, le cahier revendicatif des employés en question réclame également l’augmentation des salaires, la déclaration à la CNSS et l'indemnisation des jours fériés et week-ends travaillés ainsi que l’amélioration des conditions de travail. Les employés demandent par ailleurs le retour de leurs collègues licenciés abusivement.
Le Syndicat des employés des autoroutes reproche d’autre part aux responsables de ne pas appliquer l’accord passé entre les deux parties en août dernier. «Nous avons donné assez de temps à l’administration pour appliquer l’accord de l’été dernier mais il semble que les responsables tentent de ne pas honorer leurs engagements», affirme un employé de péage des autoroutes.
A signaler que le personnel concerné par cette titularisation avoisine les 1500 employés. Ce sont des employés engagés à travers des contrats à durée déterminée sans cesse renouvelés alors que le Code du travail est clair sur ce point: le contrat de travail à durée déterminée (CDD) ne peut être conclu que si le travail a un caractère saisonnier.
Concernant le recours à un personnel de remplacement en cas de débrayage, le Code du travail est aussi clair dans ce sens. Il interdit tout remplacement d’un salarié pour motif de grève. Or le recours à ce remplacement illégal peut avoir des conséquences fâcheuses et engendrer des actes graves dont la responsabilité incombe normalement à l’employeur si ce dernier n’a pas respecté les dispositions du Code de travail et des conventions bilatérales.
L’accord estival a été conclu entre plusieurs partenaires dont le ministère de tutelle et celui de l’Intérieur. Si l’ADM ne veut pas assumer ses responsabilités, c’est toute la crédibilité du gouvernement qui est mise en cause. Et par les temps de protestations et de violences annoncées ici et là, l’ADM devrait faire preuve de responsabilité et de modération afin de répondre aux doléances des employés au lieu d’attiser la tension. Une paix sociale nécessite une clairvoyance, une transparence et un véritable sens de responsabilité. A bon entendeur !