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Le projet de loi sur l’exploitation des carrières ne cesse de faire des remousLa société civile tire la sonnette d’alarme Hassan Bentaleb
Mardi 10 Juin 2014
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La mobilisation de la société civile contre le projet de loi n°27-13 relatif à l’exploitation des carrières ne semble pas s’affaiblir. Les pétitions citoyennes et les communiqués de presse condamnant ce projet présenté par le ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique se succèdent et se ressemblent. Il est perçu comme une vraie menace qui risque de transformer le territoire national en une succession de carrières qui s’étendront à perte de vue. En effet, l’exploitation des carrières ne sera plus soumise à autorisation mais à une simple déclaration et les études d’impact sur l’environnement ne seront plus exigées notamment pour les carrières destinées à approvisionner des ouvrages publics. Pire, des carrières d’extraction de sable seront exploitées au large de la Méditerranée et de l’Atlantique. Une disposition qui a fait sortir les écologistes et les militants associatifs de leurs gonds. Pour eux, il est clair que l’exploitation des fonds marins, quels que soient son objectif et les précautions prises, risque d’entraîner des modifications temporaires ou permanentes voire graves. C’est le cas des changements de la morphologie du fond qui pourra modifier le régime des courants au voisinage du site exploité. Pire, ces extractions pourront provoquer ou aggraver l’érosion côtière, particulièrement dans le cas d’exploitation à proximité des côtes et par faible profondeur. Les excavations peuvent, de plus, rendre ces secteurs temporairement impropres au chalutage. Les effets des exploitations sur les ressources biologiques sont également à craindre. Ils sont soit immédiats et donc évidents, soit à long terme. Parmi les répercussions immédiates, on redoute la destruction des organismes aquatiques (marins ou dulcicoles). Cette destruction affecte essentiellement les invertébrés directement exploitables par l’homme ou sources de nourriture pour certains poissons. Que proposent donc les écologistes face à ce projet de loi menaçant ? Selon un communiqué de presse de l’ONG Espace de Solidarité et de Coopération de l’Oriental, à l’issue d’une table ronde sur ce sujet organisée le 4 juin courant à Oujda, les participants ont mis l’accent sur la nécessité des études scientifiques préalables pour déterminer les zones maritimes qui peuvent faire l’objet d’une exploitation de sable sans risque d’impacts négatifs sur la biodiversité marine, les ressources halieutiques et l’équilibre du littoral. Ils ont demandé également de prendre en considération l’unité structurelle littorale entre sa partie terrestre et marine et de définir une profondeur minimale au-delà de laquelle tout dragage serait interdit. L’obligation faite aux exploitants de carrières de réaliser des études préalables d’impact et l’adoption d’un système d’autorisations au lieu du système déclaratif préconisé, ont également figuré parmi les revendications. Lesquelles exigent aussi qu’il soit procédé à la classification et au traitement des sédiments dragués avant leur relargage ou leur utilisation. Autant de mesures qui risquent de demeurer lettre morte tant qu’il n’y aura pas de surveillance des carrières par des services dotés de moyens humains et techniques adéquats.
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