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Les 18.802 postes prévus dans le budget général de l'Etat profiteront à presque tous les ministères et institutions étatiques.
Les ministères de l'Intérieur et de l'Education nationale se sont taillé la part du lion avec 6000 postes chacun.
Le projet de loi réserve, par ailleurs, 2000 postes budgétaires au ministère de la Santé, 1000 chacun aux départements de la Justice et de la Défense nationale, et 800 pour la délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion.
Pour leur part, les ministères de l'Economie et des Finances, des Habous et Affaires islamiques, des Affaires étrangères et de la Coopération profiteront respectivement de 450, 300 et 100 postes. Quant à la Primature, elle se voit attribuer 100 postes alors que les autres postes budgétaires seront accordés aux autres départements.
Les observateurs s'inquiètent de l'impact de cette réduction de postes d'emploi. Surtout que leur nombre prévu équivaut à peine à celui des départs à la retraite au sein de l'administration publique.
Notons à ce propos que le HCP avait tiré la sonnette d'alarme sur la gravité de la situation. En juin dernier, il avait, en effet, précisé que "le taux de chômage risquerait d'augmenter durant le dernier trimestre de l'année en cours… Alors que le taux d'emploi a diminué de 0,5 point, soit de 45,4% à 44,9% passant de 38,2% à 37,8% en milieu urbain et de 55,8% à 55,4% en milieu rural".
Ces prévisions ne semblent pas être corroborées puisque quatre mois plus tard, et précisément depuis hier, le HCP tient un langage beaucoup plus lénifiant. Selon lui, " entre le troisième trimestre de l'année 2009 et la même période de 2010, 93.000 postes d'emploi ont été créés, résultant de 36.000 postes en milieu urbain et 57.000 postes en milieu rural. Le taux de chômage a baissé au cours de cette période de 9,8% à 9,0% au niveau national et de 14,8% à 13,8% en milieu urbain profitant principalement aux jeunes de 15 à 24 ans ".
Seul bémol : le taux d'emploi " a baissé de 0,6 point dans les villes (passant de 37,5% à 36,9%) et augmenté de 0,1 point dans les campagnes (de 55,7% à 55,8%) ".
Autre indicateur que le rapport rendu public hier par le HCP met en relief : "Les secteurs des services, des BTP et de l'agriculture, forêt et pêche ont été à l'origine de la totalité des emplois créés "
L'industrie, quant à elle, a enregistré une perte de 70.000 postes d'emploi (soit -5,4%) suite à la crise économique qui a frappé le pays et qui a engendré de multiples licenciements.
Autre indicateur significatif :" En milieu urbain, le recul le plus important du taux de chômage est enregistré chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans (-3,0 points) et les diplômés (-2,1 points) ". Ce qui n'augure nullement de lendemains qui chantent.