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Pourquoi cet échec ? Les responsables se perdent en explications qui sont loin d’être satisfaisantes. Résultat : 35 villes parmi lesquelles Salé et Casablanca n’ont toujours pas pu se débarrasser de la lèpre des bidonvilles, ni des habitations anarchiques. Des images prises par satellites et par avion montrent bien le déplacement des bidonvilles d’une zone à l’autre de la ville.
A qui la faute?
Il y a des raisons pratiques, techniques c’est sûr, et d’autres conjoncturelles, mais ce qui est évident, c’est que le retard pris pour terminer le projet VSB est plutôt d’ordre politique, de surenchère, d’opportunisme et de gage électoral.
C’est pour dire que ces bidonvilles constituent souvent des fiefs électoraux pour les chasseurs de voix.
Autre élément de l’échec du projet «Villes sans bidonvilles» : l’intervention impromptue de certains agents d’autorité ou la construction d’habitations qui ne correspondent nullement au mode de vie des bidonvillois. Imaginons que l’on attribue une maison à étage de 50 m2 à une famille nombreuse alors que les bénéficiaires disposaient d’une zriba de 120 m2 et plus.
L’adéquation n’est guère respectée. C’est une véritable problématique. Les concepteurs du projet VSB sont très souvent loin de la réalité du pays. On dirait qu’ils vivent sur une autre planète. Il est vrai que pour réaliser leur projet, les promoteurs préfèrent le confort de leurs bureaux climatisés plutôt que de se rendre sur les lieux mêmes, in situ pour concevoir leur travail.
Il est temps que les responsables du projet VSB et pas uniquement, les promoteurs privés aussi, revoient leur copie pour construire des logements dignes du Marocain et non des cages à poules bâties en barres. Un mode de construction qui est aujourd’hui abandonné par la France dont on a copié le concept. Autre explication fournie pour justifier les constructions en barres, la faiblesse de l’assiette foncière. C’est faux! C’est plutôt la spéculation foncière qui a cours!