Contrairement aux assertions fallacieuses que le gouvernement Benkirane ne cesse de seriner à longueur de journée, le pouvoir d’achat des ménages continue d’être mis à mal par ses décisions antisociales. Notamment celles qui ont récemment touché les secteurs des hydrocarbures, de l’eau et de l’électricité. Lesquelles ont impacté négativement l’indice des prix à la consommation qui a enregistré, au cours du mois d’août 2014, une hausse de 0,6% par rapport au mois précédent. La cause en a été, selon le HCP, le renchérissement des prix de l’eau et de l’assainissement de l’électricité et des légumes.
Selon ce dernier, les hausses des produits alimentaires observées entre juillet et août 2014 concernent principalement les légumes (5,2%) et le café, thé et cacao (2,8%). En revanche, les prix ont diminué de 3,6% pour les poissons et fruits de mer et de 0,7% pour le lait, fromage et œufs. Pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement l’eau et l’assainissement (12,8%) et l’électricité (6,5%).
Les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Al-Hoceima (1,9%), Agadir, Casablanca et Dakhla (1,0%), Meknès (0,9%), Kénitra et Béni-Mellal (0,8%) et à Tanger (0,6%).
L’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, a connu au cours du mois d’août 2014 une stagnation par rapport au mois de juillet 2014 et une hausse de 0,8% par rapport au mois d’août 2013.
Le pire, c’est que ce n’est pas d’une flambée des prix qu’il s’agit, mais d’une escalade régulière de ceux-ci. Le niveau général des prix à la consommation a été, en effet, gravement impacté par les décisions antisociales du gouvernement Benkirane, entraînant ainsi une baisse visible du pouvoir d’achat. Produits alimentaires, carburant, eau, électricité... tout augmente. A ceci près que, dans un pays où l’économie a été malmenée par l’inconsistance et l’incongruité des politiques mises en place, les conséquences sociales ne peuvent qu’être négatives.