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Pour le think tank britannique, MENAF: Le plan d’autonomie représente la proposition "la plus crédible et la plus largement approuvée"
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En application des Hautes Instructions Royales, des aides financières aux familles pour réhabiliter les habitations sinistrées
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Revoir la date de début de l’année fiscale, renforcer le contrôle des finances publiques par le Parlement…
Quelques semaines, seulement après le sit-in des commerçants du Polisario qui protestaient contre les droits de douane imposés par les autorités mauritaniennes, voici venu le temps pour les camionneurs algériens de faire de même. Mais cette fois c’est contre la cherté du prix du gasoil en Mauritanie qu’ils le firent. Ces camionneurs algériens ont vivement protesté à quelques encablures du passage frontalier pour exiger qu’on leur applique, au niveau des cinq stations-service mauritaniennes où ils s’approvisionnent en route, les mêmes tarifs du gasoil que ceux pratiqués en Algérie. Ils ont adressé des correspondances dans ce sens aux représentations du commerce et
des transports à Tindouf, et à leur ministère du Commerce à Alger, mais ils se trouvent aujourd’hui pris entre le marteau et l’enclume. D’une part, les autorités mauritaniennes assurent qu’elles ne peuvent rien faire concernant les prix à la pompe, gérés soit dit en passant par des sociétés privées dont certaines appartenant à des multinationales comme Total et, d’autre part, les autorités algériennes refusent à leurs camionneurs de transporter des stocks de gasoil
acheté en Algérie à bas prix pour éviter une sortie massive de ce carburant subventionné localement qui pourrait alimenter la contrebande en Mauritanie.
Selon des informations rapportées il y a quelques jours par le site arabophone mauritanien anbaa.Info, et reprises par d’autres médias de ce pays, les activités, au niveau de ce poste frontalier connaissent un arrêt total qui met au chômage le personnel de ce passage récemment ouvert entre les deux pays. Citant des sources médiatiques algériennes, ledit site écrit: «Selon nos sources, les exportateurs algériens ont arrêté d’acheminer leurs marchandises vers la Mauritanie à travers ce lieu de passage terrestre ouvert il y a environ deux mois. Ces sources ont souligné que cet arrêt concerne principalement l’acheminement de certains produits comme les pommes de terre, les tomates, les dattes et les médicaments, qui font face à une concurrence féroce des produits marocains écoulés sur les marchés mauritaniens à des prix plus intéressants».
Certains commerçants mauritaniens habitués à s’approvisionner auprès des fournisseurs marocains avec lesquels ils commercent depuis plusieurs années se sont montré ravis par le mécontentement des Algériens et leur intention de mettre fin à leurs transactions avec le territoire
mauritanien.