-
Christie's ouvre un siège régional à Hong Kong
-
Du vert sur le béton à Sao Paulo: Le pari "fou" d'un Brésilien
-
Lignes de Nazca: Plus de 300 nouveaux géoglyphes découverts grâce à l'IA
-
Eviter les traînées de condensation pour réduire l'impact de l'aviation sur le climat
-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
Le site avait été découvert en 2004 mais sa fonction n’avait alors pas été comprise. Ces puits forment un arc de cercle de 50 mètres de long au milieu duquel on retrouve une cavité de deux mètres de diamètre en forme de pleine lune. Cet arc s’aligne parfaitement avec une encoche dans le paysage qui correspond à l’endroit où se levait le soleil lors du solstice d’hiver il y a 10.000 ans.
“Ce que nous voyons ici est une étape très importante dans la construction formelle et précoce du temps par l‘humanité, c’est peut-être même le début de l’histoire, s’extasie Vincent Gaffney, professeur d’archéologie du paysage à l’université de Birmingham.
Le fait de placer leur calendrier dans le paysage comme ils l’ont fait devait permettre aux gens qui l’ont construit de “recalibrer” les mois lunaires lors de chaque hiver pour aligner leur calendrier à l’année solaire.”Les Ecossais du mésolithique étaient en effet conscients que de tels marqueurs allaient forcément se fausser au fil des ans. L’archéologie révèle que les puits ont été entretenus et remodelés plusieurs dizaines, voire centaines, de fois. Cela aurait visiblement duré jusqu’à il y a 4000 ans.
La vallée de Dee où les puits sont situés, explique l’archéologue Simon Fitch qui a participé aux fouilles, a été un carrefour important et une zone de rencontres pendant très longtemps.” Cette capacité à maintenir une connaissance parfaite du temps et des saisons devait avoir une importance capitale pour les chasseurs-cueilleurs du mésolithique.
Cela devait même avoir un impact sur leur prestige et leur importance sociale.”Cela montre que les sociétés de l’âge de pierre étaient bien plus sophistiquées que ce que nous croyons jusqu’alors, avoue le géophysicien de l’université St. Andrews Richard Bates, en particulier dans le nord, une région qui jusqu’à récemment était un peu comme une page vide pour nous.”